Alors qu’on les croyait moribonds à l’issue du match aller, les Sarthois se sont imposés avec la manière à l’Astroballe, gagnant ainsi le droit de disputer une belle. Sachant que la vérité ne vient que du terrain, il serait bien présomptueux d’envisager l’issue du quart de finale entre le MSB et l’ASVEL. En effet, une série de matchs en playoffs est une succession d’ajustements. Faisons seulement confiance à Eric Bartecheky et ses hommes pour déjouer les plans des Parker boys. Seule certitude : pour y parvenir, tout le monde devra être à 100%, y compris le peuple orange.

72-67 pour le MSB au match 2
Après un surprenant départ sur les chapeaux de roues (10-0, 4ème), les Sarthois conservaient 9 points d’avance à l’issue du 1er acte (20-11). Les Villeurbannais se rebellaient alors pour revenir à égalité (23-23, 14ème). Nullement impressionnés, les hommes d’Eric Bartecheky repartaient de plus belle pour regonfler un confortable matelas avant la mi-temps (37-28). Au retour des vestiaires, les Rhodaniens se faisaient dangereux et pressants (46-44, 28ème). Du coup, les Manceaux ployaient mais ils ne rompaient pas. Ils se redonnaient même un peu d’air à 10 minutes du terme (55-50). Ils commençaient à entrevoir le meilleur (64-57, 36ème) avant d’encaisser un angoissant 8-0 (64-65, 37ème). Il en fallait plus pour les déstabiliser et les priver d’un succès amplement mérité.
Meilleur marqueur du match avec 20 points, Chris Lofton a reçu le soutien de Youss Fall (16) et Justin Cobbs (13) pour conduire le MSB au succès malgré Charles Kahudi et John Roberson (12 unités chacun), A.J. Slaughter (11) et DeMarcus Nelson (10).

81-68 pour l’ASVEL au match 1
Si Youss Fall ouvrait le score, les Villeurbannais prenaient le match à bras le corps sans véritable opposition sarthoise. Ainsi, les partenaires de Romeo Travis subissaient au point de compter rapidement 19 longueurs de retard (15-34, 13ème). Trouvant alors des solutions, les Manceaux entamaient une belle remontée (31-39, 19ème) mais ils accusaient quand même un retard de 10 unités à la mi-temps (33-43). Après la pause, les Tangos continuaient sur leur lancée jusque sur les talons des Rhodaniens (42-45, 24ème). Hélas, ils plafonnaient et entamaient le dernier acte avec un handicap de 5 unités (53-58). Ne pouvant recoller (57-62, 32ème), les hommes d’Eric Bartecheky lâchaient alors prise (59-72, 36ème). La décision était faite (68-81).
Du côté manceau, les réalisations de Justin Cobbs (14 points), Mykal Riley (12), D.J. Stephens et Will Yeguete (10 chacun) étaient insuffisantes alors que A.J. Slaughter (18), Justin Harper (17) et Julian Gamble (14) conduisaient l’ASVEL à la victoire.

Le contexte
Le MSB a terminé la saison régulière à la 3ème place avec 21 victoires et 13 défaites alors qu’avec 19 succès pour 15 revers, l’ASVEL a, pour sa part, fini à égalité avec Nanterre mais s'est finalement classée 6ème en vertu des résultats des rencontres ayant opposé ces deux équipes. Les Sarthois restent sur 3 revers au Portel (79-86), face à Strasbourg (70-80) puis à Cholet mardi dernier (80-81). Lors des 11 dernières journées, les Rhodaniens ont enregistré 8 succès et 3 revers dont un lors de la dernière journée au Portel (74-77).
Les Manceaux affichent un bilan de 13 victoires et 4 défaites à domicile alors que celui des Villeurbannais est déficitaire à l'extérieur (6-11).
En attaque, les deux équipes se tiennent. L’ASVEL (8ème) marque 80,7 points par match alors que le MSB (9ème) en inscrit 80,4. Le pourcentage d’adresse aux tirs est également très proche (ASVEL 47,9% et MSB 47,7%). Equipe la plus adroite du championnat à 3 points (38,6%), l’ASVEL réussit 9,4 paniers primés par match quand le MSB se contente de 7,5 triples avec une adresse de 36,1%.
La défense mancelle est la moins perméable de l’élite (74,7 points encaissés) alors que celle de l’ASVEL en est la 8ème (78,7). Les Manceaux sont ceux qui perturbent le plus l’adresse de leurs adversaires (43,2%) ce qui explique, en partie, leur 2ème position aux rebonds (37,2 prises)

Le coach de l’ASVEL
Remercié à la fin des matchs aller avec un bilan de 9 victoires pour 8 défaites, J.D. Jackson a été remplacé par un de ses assistants, T.J. Parker qui a conduit l’équipe à 10 succès pour 7 revers.
Après son cursus universitaire à Northwestern (NCAA), Terence J. Parker (34 ans) a évolué sous les couleurs du Paris Basket Racing de 2005 à 2007 avant de rejoindre Nancy (2007-2009) avec qui il a été champion de France en 2008. Après une saison à l’ASVEL (2009-2010) et une Semaine des As à son palmarès, il a fini sa carrière à Orchies (NM1) en 2010-2011. Revenu dans la Maison Verte en 2014 pour y être assistant, il a succédé à J.D. Jackson après 17 journées en janvier dernier.

Les joueurs de base de l’ASVEL
Meneur hyper adroit, John Roberson (1,80 m, 29 ans) avait été approché par l’ASVEL dès le mois de mars 2017 avant d’être champion de France avec l’Elan Chalon. En raison de l’abondance des talents dans l’équipe, sa production est moindre qu’en Bourgogne mais il tourne quand même à 10,9 points, 2,1 rebonds et 4,9 passes.
Champion de France en 2013 avec Nanterre puis en 2016 avec l’ASVEL, le polyvalent David Lighty (1,96 m, 29 ans) démarre le plus souvent à l’arrière où il apporte son écot (9,6 points, 2,7 rebonds et 2,7 passes). Ses 29 points à Nanterre (22ème journée) l’ont boosté même s’il a levé le pied ces derniers temps.
Venant du banc lors de la première moitié de saison, A.J. Slaughter (1,91 m, 30 ans) démarrait le plus souvent les matchs avant d’y retourner depuis deux matchs. Perdu dans le dispositif villeurbannais, il réalise la moins bonne de ses 4 saisons en LNB (11,3 points, 1,4 rebond et 2,4 passes). Après avoir inscrit coup sur coup 21 points face à Dijon puis 23 à Strasbourg, il a ensuite marqué le pas. Responsabilisé, il en a enquillé 20 face à Pau-Lacq-Orthez avant d’établir son record de la saison à Bourg-en-Bresse (24) et de marquer 21 points à Antarès.
Arrivé en tout début du dernier exercice, l’Américain au passeport serbe, DeMarcus Nelson (1,93 m, 32 ans), s'est rapidement intégré au point de devenir un moteur indispensable de l'équipe. Autrefois précieux des deux côtés du terrain, il semble s’éteindre cette année (5,8 points, 3,2 rebonds et 3,3 passes) même si il a marqué 16 points face à Antibes et 11 lors de la 33ème journée contre Monaco.
Comme beaucoup d’autres, l’excellent shooteur Nicolas Lang (1,99 m, 28 ans) a vu son temps de jeu et ses responsabilités se réduire par rapport à son premier exercice villeurbannais (6,9 points, 1,4 rebond et 0,8 passe).
Longtemps blessé la saison passée, Charles Kahudi (1,99 m, 31 ans) n'avait joué que 16 matches de Pro A lors de la saison régulière. Titulaire indiscutable au poste 3, il cumule 10,9 points, 4,4 rebonds et 1,3 passe. En forme à l’approche des playoffs, il vient de totaliser 24 pointscontre Monaco et 11 au Portel.
Vu à son avantage avec Strasbourg pendant le lock-out de la NBA en début de saison 2011-2012 (13,0 points et 6,6 rebonds en 9 matchs), Justin Harper (2,10 m, 28 ans) avait ensuite regagné Orlando. Ailier-fort de grande taille, il tente plus de la moitié de ses tirs derrière l’arc avec bonheur (47,1% de réussite à 3-points). Son jeu plaisait à J.D. Jackson (8,7 points, 3,0 rebonds et 1,2 passe).
Après avoir subi la blessure de Darryl Watkins (2,11 m, 33 ans), out jusqu’à la fin de la saison, l’ASVEL a perdu Cliff Alexander (2,08, 22 ans) le pigiste médical de Watkins, d’abord victime d’une entorse de la cheville droite puis finalement non prolongé. Les dirigeants ont alors jeté leur dévolu sur Julian Gamble (2,08 m, 29 ans) qui arrive de Bonn (Allemagne) après avoir été éliminé en quarts de finale des playoffs. Ayant débuté sa carrière professionnelle à Saint-Vallier (Pro B), il était un des pivots dominants outre-Rhin (12,4 points à 58,5% aux tirs et 6,3 rebonds) mais aussi en Ligue des Champions (13,9 points à 55% aux tirs et 5,9 rebonds). Contre Nanterre, il a totalisé 13 et 21 points.

Les arbitres de la rencontre
Non communiqués

79-71 pour l’ASVEL à l’Astroballe
Le MSB se déplaçait à Villeurbanne le 3 décembre au titre de la 11ème journée. Distancés dans le 1er quart-temps (15-22), les Manceaux revenaient au contact à la mi-temps (36-38). Ils renversaient même la tendance après la pause et comptaient 4 points d’avance à 10 minutes de la fin. Hélas, ils ne parvenaient pas à endiguer la vague villeurbannaise dans la dernier acte (71-79).
Les efforts de Justin Cobbs (19 points), Mykal Riley (18) et Terry Tarpey (11) étaient vains alors que ceux de David Lighty (20), Charles Kahudi (18), Amine Noua (13) et John Roberson (11) avaient conduit l’ASVEL à la victoire.

92-90 pour l’ASVEL à Antarès
Le MSB recevait l’ASVEL le 8 avril au titre de la 27ème journée. Distancés dans le 1er quart-temps (20-26), les Manceaux accusaient un retard de 11 points (35-46). Ils restaient à pareille distance à 10 minutes de la fin (60-71) avant de se lancer dans un vain rallye dans le dernier acte (90-92).
Le quintet sarthois composé de Mykal Riley (20 points), Justin Cobbs (19), Youss Fall (18) et D.J. Stephens et Romeo Travis (10 chacun) devait s’avouer vaincu alors que celui de l’ASVEL l’emportait avec A.J. Slaughter (21 unités), Justin Harper (18), Charles Kahudi (15), David Lighty (11) et Cliff Alexander (10).

Le planning des quarts de finale
Mardi 22 mai
3 MSB – 6 Lyon-Villeurbanne 68-81
2 Strasbourg – 7 Nanterre 83-56
Mercredi 23 mai
1 Monaco – 8 Pau-Lacq-Orthez 99-97
4 Limoges – 5 Dijon 79-75

Vendredi 25 mai 
6 Lyon-Viilleurbanne – 3 MSB 67-72
7 Nanterre – 2 Strasbourg 70-77
Samedi 26 mai 
18h30 : 8 Pau-Lacq-Orthez – 1 Monaco
20h30 : 5 Dijon – 4 Limoges

Dimanche 27
18h30 : 3 MSB – 6 Lyon-Villeurbanne

Tous les matchs sont diffusés en direct sur SFR Sports 2.

21ème participation aux playoffs pour le MSB
Depuis 1997, le MSB a figuré dans le tableau des playoffs 20 fois consécutives (record LNB) avant de manquer l’édition 2017. Il a connu 9 éliminations au stade des quarts de finale et 7 autres en demi-finales. Par 3 fois, le club manceau a atteint la finale avec le titre à la clé en 2006 (face à Nancy) avant de s’incliner en 2010 contre Cholet puis face à Chalon en 2012.

Le MSB en playoffs
2016 : Eliminé en demi-finales par Strasbourg
2015 : Eliminé en demi-finales par Strasbourg
2014 : Eliminé en quarts de finale par Dijon
2013 : Eliminé en quarts de finale par Lyon-Villeurbanne
2012 : Battu en finale par Chalon-sur-Saône (76-95)
2011 : Eliminé en quarts de finale par Cholet
2010 : Battu en finale par Cholet (65-81)
2009 : Eliminé en demi-finales par Orléans
2008 : Eliminé en demi-finales par Roanne
2007 : Eliminé en quarts de finale par Chalon-sur-Saône
2006 : Champion de France, vainqueur en finale de Nancy (93-88)
2005 : Eliminé en quarts de finale par Nancy
2004 : Eliminé en demi-finales par Gravelines-Dunkerque
2003 : Eliminé en demi-finales par Lyon-Villeurbanne
2002 : Eliminé en quarts de finale par Lyon-Villeurbanne, futur champion
2001 : Eliminé en demi-finales par Pau-Orthez, futur champion
2000 : Eliminé en quarts de finale par Limoges, futur champion
1999 : Eliminé en demi-finales par Lyon-Villeurbanne
1998 : Eliminé en quarts de finale par Pau-Orthez, futur champion
1997 : Eliminé en quarts de finale par le PSG Racing, futur champion

31ème participation aux playoffs LNB pour l’ASVEL
Dans l'élite depuis la création du championnat de France en 1949, l’ASVEL a participé à 27 éditions des playoffs LNB en 30 saisons. Absents en 2004, 2010 et 2012, les Villeurbannais n’ont pas dépassé le Tour Préliminaire en 1990, 1991 et 1993. Ils se sont arrêtés en 1/4 de finale à 7 reprises (1988, 1989, 1992, 1994, 1995, 2014 et 2015) et en 1/2 à 8 (1997, 2005, 2006, 2007, 2008, 2011, 2013 et 2017). Finalistes 6 fois (1996, 1997, 1999, 2000, 2001 et 2003), les Rhodaniens ont remporté 3 titres de champion de France LNB (2002, 2009 et 2016).

MSB – ASVEL en playoffs 
L’opposition de cette année entre le MSB et l’ASVEL est la 7ème de l'histoire des Playoffs LNB. Le club sarthois a perdu les 3 premiers (1999 avec Alain Weisz puis 2002 et 2003 avec Vincent Collet) avant de vaincre (2-0) en quarts de finale des playoffs 2006 sur la route du titre. En 2013, les joueurs de J.D. Jackson sont tombés en quarts de finale (1-2) avant que ceux d’Erman Kunter ne gagnent au même stade de la compétition en 2015 (2-1).

Les oppositions au Mans
A ce jour, 36 matchs ont eu lieu en Sarthe entre le MSB et l'ASVEL. Toutes compétitions confondues, le bilan est de 25 victoires sarthoises pour 11 défaites. Les 25 matchs de saison régulière ont vu 18 succès manceaux pour 7 revers. En playoffs, le MSB mène également 6 victoires à 2. Par contre, les Sarthois ont perdu les 2 matchs de Coupe de France. Enfin, les Manceaux ont remporté le match comptant pour le Tour Qualificatif à l'Euroleague en 2010.

Dès le départ, chaque panier demandait beaucoup de travail tant les défenses étaient pressantes. Ainsi, après 2 changements de leader, une 6ème égalité sanctionnait le premier quart-temps (15-15). Les Villeurbannais passaient alors la sur-multipliée, reléguant les Sarthois à 9 longueurs (20-29, 16ème). En réponse, les partenaires de Romeo Travis enquillaient un 10-0 pour passer devant à l’entame de la dernière minute de la première mi-temps (30-29) avant de conserver cet infime avantage au repos (32-31). Poussés par le peuple orange, les Tangos s’échappaient après la pause (43-35, 24ème). Les Rhodaniens réagissaient bien (45-43, 26ème) mais ils étaient aussitôt punis (55-44, 29ème). Un missile à longue portée de Chris Lofton donnait même 12 points d’avance aux Manceaux à 10 minutes du terme (58-46). Il leur restait à maintenir les Rhodaniens à bonne distance jusqu’à la fin, ce qu’il faisaient avec sang-froid (79-68). On est en demis !!!



VS

79

points

68

26/61

tirs

24/56

8/25

3 points

8/21

18/36

2 points

16/35

19/20

lancers-francs

12/16

38

rebonds (off/déf)

28

15

passes décisives

15

94

évaluation

74





Dès le départ, chaque panier demandait beaucoup de travail tant les défenses étaient pressantes. Ainsi, après 2 changements de leader, une 6ème égalité sanctionnait le premier quart-temps (15-15). Les Villeurbannais passaient alors la sur-multipliée, reléguant les Sarthois à 9 longueurs (20-29, 16ème). En réponse, les partenaires de Romeo Travis enquillaient un 10-0 pour passer devant à l’entame de la dernière minute de la première mi-temps (30-29) avant de conserver cet infime avantage au repos (32-31). Poussés par le peuple orange, les Tangos s’échappaient après la pause (43-35, 24ème). Les Rhodaniens réagissaient bien (45-43, 26ème) mais ils étaient aussitôt punis (55-44, 29ème). Un missile à longue portée de Chris Lofton donnait même 12 points d’avance aux Manceaux à 10 minutes du terme (58-46). Il leur restait à maintenir les Rhodaniens à bonne distance jusqu’à la fin, ce qu’il faisaient avec sang-froid (79-68). On est en demis !!!

Les Cinq de départ :
MSB : Justin Cobbs, Chris Lofton, Mykal Riley, D.J. Stephens et Youss Fall
Lyon-Villeurbanne : DeMarcus Nelson, A.J. Slaughter, Charles Kahudi, Justin Harper et Alpha Kaba

Le Film du match :
1er quart-temps : 15-15
(15-15).

2ème quart-temps : 17-16
(32-31)

3ème quart-temps : 26-15
(58-46).

4ème quart-temps : 21-22
(79-68).

L’Homme du match :
Justin Cobbs a survolé la partie en terminant avec la meilleure évaluation (20). En jouant 34 minutes, il en a également été le meilleur marqueur en ayant inscrit 19 points à 4/10 aux tirs dont 1/4 à 3 points et un parfait 10/10 aux lancers-francs. Pour faire bonne mesure, il a également capté 3 rebonds, délivré 4 passes et volé 1 ballon.

Le Chiffre du match :
9. Pour chacune des deux formations, 9 joueurs ont participé aux débats et les 9 ont contribué au score. Les remplaçants ont apporté un tiers des points manceaux (28 sur 79) avec Antoine Eïto (14), Will Yeguete (8), Romeo Travis (4) et Yannis Morin (2). Leurs productions ont permis aux starters de pouvoir souffler afin de garder leur lucidité quand les Villeurbannais se faisaient pressants.

Le MansLe Mans 5d Min Pts Tot % T3 T2 LF F Fpr Rbds Int Bp Co Pd Eval
 J. COBBS 1 34 19 4/10 40 1/4 3/6 10/10 3 8 3 1 1 0 4 20
 A. EITO 23 14 5/8 62.5 3/6 2/2 1/2 1 3 4 1 2 0 2 15
 Y. FALL 1 17 2 1/5 20 0/0 1/5 0/0 0 3 5 0 1 0 1 3
 C. LOFTON 1 24 11 5/8 62.5 1/4 4/4 0/0 3 2 3 0 1 0 2 12
 Y. MORIN 7 2 1/1 100 0/0 1/1 0/0 0 0 2 0 2 1 0 3
 M. RILEY 1 34 8 3/10 30 2/5 1/5 0/0 0 2 5 1 4 1 3 7
 D. STEPHENS 1 28 11 3/8 37.5 1/5 2/3 4/4 2 3 3 2 0 2 0 13
 R. TRAVIS 19 4 1/8 12.5 0/1 1/7 2/2 2 1 3 0 0 0 3 3
 W. YEGUETE 14 8 3/3 100 0/0 3/3 2/2 3 2 3 1 0 0 0 12
EQUIPE 200 0 0/0 - 0/0 0/0 0/0 0 0 7 0 1 0 0 6
TOTAL 5 200 79 26/61 42.6 8/25 18/36 19/20 14 24 38 6 12 4 15 94


Lyon-VilleurbanneLyon-Villeurbanne 5d Min Pts Tot % T3 T2 LF F Fpr Rbds Int Bp Co Pd Eval
 J. GAMBLE 18 6 2/7 28.6 0/0 2/7 2/4 4 2 3 0 3 2 0 1
 J. HARPER 1 30 13 5/6 83.3 3/3 2/3 0/0 3 1 1 0 0 0 1 14
 A. KABA 1 8 5 2/4 50 0/0 2/4 1/2 2 1 4 0 0 0 0 6
 C. KAHUDI 1 33 4 1/6 16.7 0/3 1/3 2/2 3 1 8 1 1 0 3 10
 N. LANG 10 3 1/1 100 1/1 0/0 0/0 1 0 2 0 0 0 0 5
 D. LIGHTY 27 8 2/6 33.3 1/2 1/4 3/4 2 3 1 2 0 0 3 9
 D. NELSON 1 27 13 5/8 62.5 1/3 4/5 2/2 4 4 5 0 0 1 3 19
 J. ROBERSON 24 10 3/9 33.3 2/6 1/3 2/2 4 1 1 4 5 0 4 8
 A. SLAUGHTER 1 23 6 3/9 33.3 0/3 3/6 0/0 1 1 1 1 2 0 1 1
EQUIPE 200 0 0/0 - 0/0 0/0 0/0 0 0 2 0 1 0 0 1
TOTAL 5 200 68 24/56 42.9 8/21 16/35 12/16 24 14 28 8 12 3 15 74

Eric Bartecheky
Ce soir, cela fait plaisir de voir une salle pleine et colorée qui pousse dès le début du match contrairement à mardi dernier.
Mardi, j’avais le sentiment au premier match qu’on n’avait pas marqué de différence entre la fin du championnat à Cholet et le début des play-offs. Après cette défaite, j’ai senti une équipe concentrée, c’est fort en terme de caractère et de performance.
Ce soir, il y a eu beaucoup de détermination défensivement complété par un moment d’euphorie au 3e quart temps avec un coup de chaud d’Antoine Eito et Chris Lofton.
La grosse problématique c’était d’avoir Justin Harper au poste 5 qui tire à 3 points. On voulait avoir Youssoupha Fall sur le terrain mais avec cette donne on a pianoté avec Wilfried Yeguete et Yannis Morin.
Nous avons été perturbés dans notre préparation de ce quart de finale car on ne savait pas si Romeo allait ou non jouer. C’était compliqué pour les entraînements. Cette suspension a eu un côté positif car cela a resserré le groupe. Il était présent derrière le banc et a poussé l’équipe.
Maintenant, cela me fait plaisir d’être en demi-finale des play-offs, c’est une première pour moi et une grosse satisfaction pour l’équipe et pour le club.
On sait que la SIG est un sacré morceau, ils auront eu plus de repos que nous, et il faudra gagner 3 matchs pour passer.

Antoine Eito
Le truc le plus important, cela a été la prise de conscience, qu’il fallait être à 400 % dans la solidarité, l’effort et l’intensité.
Deux choses ont beaucoup joué, c’est qu’au premier match Youssoupha Fall était mal, alors qu’on en a eu besoin toute l’année car au-delà de ses statistiques personnels, il écarte la défense. Et puis, le second point c’est d’avoir vu la situation de notre capitaine Romeo Travis. Un coup il joue, un coup il ne joue pas. DJ a été dans le 5, il a beaucoup joué. Cette suspension n’était pas normale, il y a eu des choses bien pire. On n’a pas pu s’entraîner convenablement. Romeo et Pape Philippe Amagou nous ont aidés au match 2 même s’ils n’ont pas joué. Ils étaient là à nos côtés. On était piqué au vif.
Aujourd’hui, on a très bien défendu. En se battant, on a réussi à être à +1 à la mi-temps. La salle a été incroyable alors que mardi j’étais choqué, il faut dire qu’un match le mardi à 19h, c’est compliqué. Mais ce soir, c’était énorme, et cela nous a fait avancer.
Me concernant, cette année, j’ai essayé d’être bon sur ce qu’on attendait de moi. J’arrive à m’adapter et voir le positif aux côtés de bons joueurs et d’un coach honnête, entier et qui bosse. C’est sain et tu avances. J’ai engrangé de l’expérience et les play-offs j’adore. Je ne peux pas lâcher et souhaite jouer à 300 % même si des fois je peux être moins bien.
Nous avons été solides et on a bien tenu la balle. La dernière fois en demi-finale, on a perdu 3 à 0 contre la SIG, il ne faut pas que l’on vive la même chose.

TJ Parker
Ce n’est pas ce match qui nous fait perdre, c’est le 2e. On n’aurait jamais dû perdre à domicile. On a bien commencé à +9 en 15 minutes, on était bien en défense mais après il y a eu des petits décrochages qui nous ont fait perdre confiance. Notre pêché du 3e quart temps s’est reflété aujourd’hui.
La saison de l’ASVEL est un échec, nous n’avons pas été compétitifs dans aucune compétition, cela n’empêche pas le projet du club. C’est une saison décevante mais il faut partir de l’avant. Il fallait être plus rigoureux défensivement. Quand on recrute 10 joueurs sur tous les tableaux, il faut faire confiance à ses coéquipiers et tout donner sur le terrain. Quand on gagne, toute le monde est ensemble, quand on perd chacun est de son côté.

Charles Kahudi
C’est le 3e quart temps qui fait la différence. On entre mollement, ils prennent du rythme. On aurait dû tuer le match chez nous. C’est là notre frustration. On savait à quoi s’attendre, le problème c’est nous, on fait des erreurs défensivement qu’on paye cash.
On les laisse prendre confiance, ils ont des shoots ouverts, des paniers faciles avec un public plus présent.
On a eu le même travers toute l’année avec un quart temps où on encaisse 26 points, c’est dur de rivaliser dans ces conditions contre une équipe qui domine aux rebonds.
On a beaucoup de talent, mais défensivement, on est rarement présent.


 

Le Mans Sarthe Basket

Rue Juan Manuel Fangio
72100 LE MANS
FRANCE

 

Accueil du lundi au vendredi
de 9h à 12h et de 14h à 18h

Tél : +33 (0)2 43 50 21 80
E-Mail : billetterie@msb.fr

Accès à Antarès

  • Tramway ligne « Antares-MMArena »Bus ligne 24 « Arnage-MMArena »Plus d'infos sur setram.fr
  • Parking public gratuit de 1 620 places, dont 32 pour les bus et 24 pour les PMR
  • Accès interdit aux enfants de moins de 2 ans
  • Dans le cadre du plan Vigipirate, inspections des sacs, bagages à main et palpations de sécurité à l'entrée