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Le bilan avec Christophe Le Bouille

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Le Président du Directoire dresse un bilan de la saison écoulée et se projette sur la suivante avec des ambitions intactes.

Si l'on se limite au seul domaine sportif, que retenez-vous de l'exercice écoulé ?
« Les résultats, car c'est d'abord et avant tout ce qui demeure inscrit dans le marbre. Une fois de plus, et je ne cesserai jamais d'insister sur ce point, le MSB a participé à ses 19ème playoffs consécutifs. Personne, en France, ne peut revendiquer une telle continuité. Nous finissons à la 4ème place en saison régulière, accrochons les demi-finales des playoffs en luttant comme des forcenés sans Charles (Kahudi), disputons la finale de la Leaders Cup en ayant un tir pour aller en prolongation. Cette constance dans le très haut-niveau est remarquable. Elle assoit notre légitimité auprès de tous les acteurs du milieu basket, de nos fans, de nos partenaires, des collectivités. S'inscrire bon an mal an dans le Top 8 national valide notre travail du quotidien comme celui, plus en profondeur, entrepris depuis de très nombreuses années. Je me félicite de cette régularité dans l'excellence tout en rappelant que rien n'est jamais acquis. Nous ne sommes pas à l'abris d'une saison ratée. Le sport est, par essence et c'est ce qui fait tout son charme, un domaine hautement incertain. Les aléas rodent en permanence. »

Et vous êtes bien placé pour le savoir cette saison...
« Exactement ! Comme tout le monde, j'ai eu ma part de doutes, de craintes même, et ce dès le début en chutant à la maison contre Rouen et Cholet. Notre recrutement a été compliqué, avec en particulier une erreur de casting pour Armon Johnson. Des joueurs sont arrivés très en retard, comme Mouph (Yarou) ou encore hors de condition physique, à l'instar de Michal (Ignerski). Il a fallu créer une alchimie alors même que le groupe était pas mal bouleversé, que Charles était avec les Bleus, qu'Erman (Kunter) arrivait avec de nouvelles méthodes de travail et un autre discours. Puis, Rodrigue (Beaubois) se blesse lors du dernier match de préparation. L'équipe avait été construite autour de lui et de Charles. Tout à coup, on apprend qu'il va falloir s'en passer pendant six semaines... L'équilibre est menacé. Les mauvais résultats s'enchainent. Puis se sont les douleurs qui deviennent blessures qui s'accumulent : l'épaule de Romero (Osby), le genou de Kevin (Mendy) et, surtout, le tendon d'Achille de Dounia (Issa). On parle de notre capitaine, de notre leader de vestiaire. A ce moment-là, début décembre, on est clairement dans la difficulté. Heureusement, Claude Hervé et le Conseil de Surveillance nous ont toujours maintenu leur confiance. »

... bien loin d'imaginer que la fin sera plutôt belle ?
« En effet, comment penser, alors, ce qui allait suivre ? Même début février, d'ailleurs, j'étais loin de me projeter. A cinq journées de la fin, nous pointions à la 11e place. Avec la perspective de battre le fer contre Chalon, Limoges, Nancy, l'ASVEL, Le Havre, autant de futurs participants aux Playoffs. Face au mur, l'équipe a fait montre de caractère pour renverser tous les pronostics. Pris dans cette spirale positive, elle réalise de magnifiques Playoffs et arrive à gagner le cœur de notre public, plutôt sevré de résultats, de spectacle et d'émotions jusqu'à là. Donc oui, la fin est belle, quoique je regretterai toujours l'absence de Charles pour affronter Strasbourg. »

Vous évoquez le public, et cette adhésion populaire réelle quoique tardive. Quel bilan, là aussi ?
« A l'image du sportif, on peut retenir la bouteille à moitié vide, ou alors voir le bon côté des choses. Les huit défaites concédées ne trompent personne, d'autant qu'elles l'ont parfois été face à des adversaires d'un standing moindre. Pour autant, je note aussi que l'équipe n'a pas perdu en Eurochallenge à Antarès et que, surtout, le MSB a battu son record de spectateurs sur une saison avec 121 401 entrées. Un chiffre qui, couplé à la ferveur connue en Playoffs, me laisse à penser que nos fans ne demandent qu'à nous suivre et à nous soutenir. Pour peu que les résultats s'améliorent et que les joueurs défendent le maillot avec fierté, Antarès est et sera toujours l'une salles les mieux remplies de France. »

Parlons avenir et évoquons le cas de Petr Cornelie, dernier produit sorti du centre de formation
« Le travail effectué par Philippe Desnos et les coaches des catégories de jeunes vise à renforcer le secteur professionnel. Par le passé, Alain Koffi, Philippe Amagou et Nicolas Batum, entre autres, ont pleinement apporté leur écot. Plus récemment, Henri Kahudi et Kevin Mendy, dans un rôle moindre, ont eux aussi perpétué cette tradition et mis en exergue notre souhait de pousser nos meilleurs jeunes dans les bras du groupe pro. Concernant Petr, l'ambition du club est forcément très élevée. Lorsqu'il a été question de bouleverser l'effectif quand les blessures se sont accumulées fin novembre-début décembre, nous avons pris le risque de privilégier la carte jeunes en interne plutôt que d'aller chercher un vétéran rompu à la ligue. Bien nous en a pris puisque Petr a plus que saisi la perche tendue. Il a complètement éclaté, au point d'être sacré meilleur jeune de Pro A et que le club lui fasse de la place pour poursuivre son éclosion dès la rentrée. Erman sait qu'il faut le valoriser, charge à Petr de lui rendre cette marque de confiance en s'investissant totalement. A travers lui, je tiens aussi à relever que nous misons beaucoup sur d'autres individualités du centre. Antoine Wallez a été prêté à Boulogne-sur-Mer pour s'aguerrir et nous revenir fin prêt. Youssoupha Fall est attendu comme 5e étranger des pros en plus d'assoir sa domination en Espoirs. Deux jeunes de l'INSEP nés en 1997, Jonathan Jeanne et Grégory Bengaber, seront intégrés au groupe professionnel dès le 10 août. Autant dire que l'avenir peut nous réserver de très belles satisfactions. »

Un mot sur le recrutement ?
« Ce n'est que le début et Erman connaît la feuille de route. Nous partons sur le principe d'aligner 6 Joueurs Formés Localement (JFL) parmi les dix professionnels, donc de partir avec 4 étrangers. Mouph, qui suscite beaucoup d'intérêt en Europe, dispose d'une clause de sortie payante qu'il peut activer jusqu'au 30 juin. Petr et Dounia seront toujours là. Nous avons recruté Gédéon Pitard et Lahaou Konaté, deux joueurs de banc qui, pour des raisons diverses, ont soif de démontrer qu'ils méritent leur place au MSB dans un environnement concurrentiel. »

Rodrigue et Charles ?
« Il va sans dire que je leur ai signifié qu'ils avaient toute leur place parmi nous. Eu égard à leur statut, ils ne manquent pas de sollicitations et il sera difficile, sinon impossible, de garder les deux. En tout état de cause, la porte reste grande ouverte et tout pendant qu'ils ne seront pas engagés ailleurs, je continuerai à croire en leur retour. »

CLB NB et CH

Un dernier mot sur Nicolas Batum et ces premiers mois de collaboration ?
« La venue de Nicolas s'inscrit dans la durée. Sa carrière de joueur est encore bien évidemment prioritaire, mais en tant que dirigeant – membre du Directoire – il commence à découvrir les différentes facettes d'un club professionnel : administration, finances, marketing, politique et le sportif. Il est devenu le parrain du camp de basket que nous organisons chaque été à la Ferté Bernard. Il s'est investi humainement dans le recrutement des jeunes potentiels. La prochaine étape sera également commerciale. Nous devons trouver le moyen de concrétiser par des partenariats son attachement au MSB. »


 

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