Du côté du Mans, on aimerait bien que l’histoire ne se répète pas. Les deux dernières apparitions du MSB en playoffs s’étaient achevées sur 2 balayages par la SIG (0-3) tant en 2015 qu’en 2016. Antoine Eïto se souvient même que le premier était intervenu après avoir éliminé l’ASVEL (2-1). Les acteurs, eux, n’ont que faire de ces digressions d’historiens et ils n’ont pas oublié la saison régulière où chacune des deux formations s’est imposée à l’extérieur. Sarthois et Alsaciens savent aussi qu’ils ne sont pas en demi-finales par hasard. Pour aller en finale, il leur faudra gagner 3 matchs. La vérité sortira du terrain. Place au jeu !

Le contexte
Le MSB a terminé la saison régulière à la 3ème place avec 21 victoires et 13 défaites alors qu’avec 24 succès pour 10 revers, la SIG s'est classée 2ème.
Après avoir perdu les 3 derniers matchs de la saison régulière au Portel (79-86), face à Strasbourg (70-80) puis à Cholet (80-81), les Manceaux ont entamé la série quarts de finale par une défaite à Antarès (68-81) avant de s’imposer à l’Astroballe (72-67) puis à la maison (79-68).
Après avoir remporté leurs 5 derniers matchs de la saison régulière, les Alsaciens se sont défaits de Nanterre en quarts de finale, s’imposant tant au Rhénus Sport (83-56) que dans les Hauts-de-Seine (77-70).
Justin Cobbs (15,3 points, 3,3 rebonds et 6,0 passes), Chris Lofton (10,3 points) et D.J. Stephens (10,0 points et 6,3 rebonds) sont en mode playoffs tout comme les Strasbourgeois David Logan (17,0 points), Dee Bost (15,0 points, 4,0 rebonds et 3,5 passes) et Miro Bilan (8,5 points et 9,0 rebonds).
En saison régulière, les Strasbourgeois affichaient un bilan de 15 victoires et 2 défaites à domicile alors que celui des Sarthois était légèrement déficitaire à l'extérieur (8-9).
En attaque, la SIG (2ème avec 83,8 points marqués) est sensiblement plus efficace que le MSB (9ème, 80,4). Cette situation découle du pourcentage d’adresse aux tirs plus élevé du côté alsacien (50,9% contre 47,7% pour le MSB).
La défense mancelle est la moins perméable de l’élite (74,7 points encaissés) alors que celle de la SIG en est la 4ème (76,6). Les Manceaux sont ceux qui perturbent le plus l’adresse de leurs adversaires (43,2%) ce qui explique, en partie, leur 2ème position aux rebonds (37,2 prises).

Le coach de la SIG
Vincent Collet entraîne la SIG avec un certain bonheur depuis son arrivée en Alsace en mai 2011. Parallèlement aux destinées de l'Equipe de France qu'il a conduite sur le toit de l'Europe en 2013, le Normand a mené Strasbourg à la 2ème place de la saison régulière en 2013 (18-12), 2016 (25-9) et 2017 (24-10) et même à la 1ère en 2014 (20-10) et en 2015 (30-4), une 4ème sanctionnant l’exercice 2016-2017 (23-11). Les Strasbourgeois ont surtout été finalistes à la fin de chaque exercice (battus par Nanterre en 2013 puis par Limoges en 2014 et 2015, Lyon-Villeurbanne en 2016 et Chalon-sur-Saône en 2017). Vincent Collet est une figure emblématique du MSB. Joueur du SCM entre 1981 et 1985, il a été champion de France en 1982 et est revenu une première fois dans la Sarthe de 1990 à 1994. C'est ensuite en tant qu'assistant d'Alain Weisz pendant deux exercices qu'il a commencé sa carrière d'entraîneur en 1998 avant d'être nommé coach du MSB en 2000. Il a gagné la Coupe de France en 2004 puis la Semaine des As en 2006 avant de devenir champion de France en juin de la même année. Parti en 2008 pour l'ASVEL, il y a remporté le titre de champion en 2009 et la Semaine des As en 2010. Avec Coach Collet aux manettes, la SIG a fait le doublé Leaders Cup et Coupe de France en 2015, remportant encore celle-ci en avril dernier aux dépens de Boulazac (82-62).

Les joueurs de base de la SIG
Deux combos se partage la mène alsacienne. Détenteur d’un passeport bulgare, Dee Bost (1,88 m, 28 ans) a conduit Monaco à la 1ère place de la saison régulière passée. Après avoir débuté le présent exercice en Lituanie (Zalgiris Kaunas), il est arrivé en Alsace une semaine avant Noël. Avec une adresse meilleure (46,7% contre 37,7%), il est encore plus rentable qu’avec l’ASM (11,1 points, 3,1 rebonds et 5,8 passes).
International bosnien, Zack Wright (1,88 m, 33 ans) était déjà partenaire de Dee Bost l’an dernier en Principauté. Servi par une adresse dont il n’avait jamais fait preuve (56,3%), il a la confiance de Vincent Collet qui vient de le réintégrer dans son cinq de départ (7,8 points, 4,4 rebonds et 5,0 passes).
Engagé avant la Leaders Cup pour pallier à l’absence de Pape Sy, le shooteur Levi Randolph (1,96 m, 25 ans) est efficace en sortie de banc (10,6 points à 52,6% de réussite aux tirs dont 42,9% à 3-points, 2,5 rebonds et 1,1 passe pour une évaluation de 10,5 en 21 minutes).
Ayant repris timidement à Antarès, Pape Sy (1,98 m, 30 ans) est en délicatesse cette saison (4,4 points, 1,5 rebond et 0,7 passe). Attention quand même car celui qui a porté la tunique du MSB de 2012 à 2014 a repris des couleurs après avoir été réintégré dans le cinq de départ depuis 3 matchs. Ainsi, il a planté 9 points tant face à Dijon qu’à Nanterre.
Après une phase aller où il n’a pas fini un seul match à moins de 10 points, l’Américain au passeport polonais, David Logan (1,85 m, 36 ans) est moins flamboyant sur la phase retour. Il n’en a pas moins enquillé 30 points à Villeurbanne le 15 avril et 15 face à Antibes et au Mans (14,8 points, 1,9 rebond et 2,3 passes).
Dans sa 5ème saison sous les couleurs strasbourgeoises, Jérémy Leloup (2,02 m, 31 ans) réalise son moins bon exercice depuis qu’il est parti du MSB, son club formateur, en 2009 (5,2 points, 2,0 rebonds et 1,4 passe).
Meilleur Français à l’évaluation (18,0), Louis Labeyrie (2,08 m, 26 ans) est également le 2ème marqueur national (13,0 points) et le 3ème rebondeur de Jeep Elite, toutes nationalités confondues (7,5 prises). En fusion lors du All-Star Game, il y a compilé 35 points, 11 rebonds et 7 passes pour une évaluation de 50. Pétant le feu en décembre, il a fini 4 matchs à 20 points ou plus.
Damien Inglis (2,04 m, 23 ans) a trouvé en Alsace l’occasion de se relancer. Sa mobilité y fait des ravages au poste 4 mais il peut aussi sévir au poste 3 si Vincent Collet veut jouer grand et physique. Décisif en 1/8 de finale de la Ligue des Champions, le Guyanais a été nommé dans le Cinq idéal de ce tour de la compétition. Parfois à la peine sur la scène nationale, il n’a atteint la barre des 10 points qu’à 4 reprises avec une pointe à 13 unités face à Nanterre (6,1 points, 2,7 rebonds et 1,5 passe).
Sans club depuis son départ de Levallois fin 2007, le vétéran Florent Piétrus (2,04 m, 37 ans) a été engagé début février pour densifier la raquette alsacienne. « Sa dureté défensive et son expérience du haut niveau vont bonifier notre équipe » avait déclaré Vincent Collet (3,2 points, 1,5 rebond et 0,9 passe).
Arrivé fin octobre en Alsace, le pivot croate Miro Bilan (2,13 m, 28 ans) s’est adapté progressivement aux spécificités du championnat de France. Nommé par BeBasket, MVP de la 21ème journée (21 points, 13 rebonds et 5 passes pour une évaluation de 34), il a encore pris feu récemment à Pau en totalisant 23 points, son record de la saison (13,1 points, 6,1 rebonds et 2,1 passes).
Dans sa deuxième année professionnelle, Darion Atkins (2,03, 25 ans) est plutôt un ailier fort qui peut s’écarter et tirer à 3-points par séquences même si le jeu musclé ne le dérange pas. Après une entame de saison consistante, il a souffert de l’arrivée de Miro Bilan même si il a encore grimpé à 21 points face à Dijon pour la 34ème journée (9,9 points, 4,9 rebonds et 1,3 passe).

Les arbitres de la rencontre
Hugues Thépenier, Jean-Charles Collin et Nicolas Maestre

78-76 pour le MSB au Rhénus Sport
Le MSB se déplaçait à Strasbourg le 18 novembre au titre de la 10ème journée. Pris à la gorge d’entrée de jeu (0-6, 3ème), les Manceaux étaient même relégués à 12 longueurs, avantage maximal de la SIG (9-21, 9ème). Piqués au vif, ils inversaient la tendance et s’emparaient des commandes au terme d’un 15-2 bien senti (24-23, 13ème). Ils poussaient jusqu’à compter 5 points d’avance à la mi-temps (38-33). Au retour des vestiaires, les Sarthois poursuivaient leur effort (44-35, 22ème) sans le relâcher, si bien qu’ils s’octroyaient un avantage maximal de 12 points (66-54, 33ème). Les Alsaciens se révoltaient alors pour grignoter leur retard (70-63, 35ème). Ils se faisaient encore plus pressants (73-69, 39ème). Pourtant, les Manceaux résistaient tant bien que mal à leurs assauts et l’emportaient de 2 unités (78-76).
Pour le MSB, Justin Cobbs totalisait 21 points alors que Youss Fall en ajoutait 16 et D.J. Stephens 14. Côté strasbourgeois, les contributions de David Logan (17 points) et Michael Dixon (16) étaient insuffisantes même si Darion Atkins produisait un double-double (10 points et 10 rebonds).

80-70 pour la SIG à Antarès
Le MSB recevait Strasbourg le 12 mai au titre de la 33ème journée. Distancés dans le 1er quart-temps (18-25), les Manceaux accusaient encore un retard de 3 points à la pause (34-37). Ils subissaient alors la loi des Alsaciens dans le 3ème acte (46-58) avant d’avoir une timide réaction dans le dernier (80-90).
Le trio sarthois composé de Mykal Riley (16 points), Romeo Travis (14) et Justin Cobbs (19) était trop esseulé alors que Louis Labeyrie (17), David Logan (15), Miro Bilan (12), Darion Atkins (11) et Damien Inglis (10) formaient un quintet victorieux.

Le planning des demi-finales
Jeudi 31
20h45 : 2 Strasbourg – 3 MSB
Vendredi 1er juin
20h45 : 1 Monaco – 4 Limoges

Samedi 2 juin
18h30 : 2 Strasbourg – 3 MSB
Dimanche 3 juin
18h30 : 1 Monaco – 4 Limoges

Mardi 5
20h45 : 3 MSB – 2 Strasbourg
Mercredi 6
20h45 : 4 Limoges – 1 Monaco

Jeudi 7
20h45 : 3 MSB – 2 Strasbourg (match 4 si nécessaire)
Vendredi 8
20h45 : 4 Limoges – 1 Monaco (match 4 si nécessaire)

Samedi 9
18h30 : 2 Strasbourg – 3 MSB (match 5 si nécessaire)
Dimanche 10
18h30 : 1 Monaco – 4 Limoges (match 5 si nécessaire)

Tous les matchs sont diffusés en direct sur SFR Sports 2.

Les résultats des quarts de finale
Mardi 22 mai
3 MSB – 6 Lyon-Villeurbanne 68-81
2 Strasbourg – 7 Nanterre 83-56
Mercredi 23 mai
1 Monaco – 8 Pau-Lacq-Orthez 99-97
4 Limoges – 5 Dijon 79-75

Vendredi 25 mai 
6 Lyon-Villeurbanne – 3 MSB 67-72
7 Nanterre – 2 Strasbourg 70-77
Samedi 26 mai 
8 Pau-Lacq-Orthez – 1 Monaco 73-98
5 Dijon – 4 Limoges 64-81

Dimanche 27
3 MSB – 6 Lyon-Villeurbanne 79-68

21ème participation aux playoffs pour le MSB
Depuis 1997, le MSB a figuré dans le tableau des playoffs 20 fois consécutives (record LNB) avant de manquer l’édition 2017. Il a connu 9 éliminations au stade des quarts de finale et 7 autres en demi-finales. Par 3 fois, le club manceau a atteint la finale avec le titre à la clé en 2006 (face à Nancy) avant de s’incliner en 2010 contre Cholet puis face à Chalon en 2012.

Le MSB en playoffs
2016 : Eliminé en demi-finales par Strasbourg
2015 : Eliminé en demi-finales par Strasbourg
2014 : Eliminé en quarts de finale par Dijon
2013 : Eliminé en quarts de finale par Lyon-Villeurbanne
2012 : Battu en finale par Chalon-sur-Saône (76-95)
2011 : Eliminé en quarts de finale par Cholet
2010 : Battu en finale par Cholet (65-81)
2009 : Eliminé en demi-finales par Orléans
2008 : Eliminé en demi-finales par Roanne
2007 : Eliminé en quarts de finale par Chalon-sur-Saône
2006 : Champion de France, vainqueur en finale de Nancy (93-88)
2005 : Eliminé en quarts de finale par Nancy
2004 : Eliminé en demi-finales par Gravelines-Dunkerque
2003 : Eliminé en demi-finales par Lyon-Villeurbanne
2002 : Eliminé en quarts de finale par Lyon-Villeurbanne, futur champion
2001 : Eliminé en demi-finales par Pau-Orthez, futur champion
2000 : Eliminé en quarts de finale par Limoges, futur champion
1999 : Eliminé en demi-finales par Lyon-Villeurbanne
1998 : Eliminé en quarts de finale par Pau-Orthez, futur champion
1997 : Eliminé en quarts de finale par le PSG Racing, futur champion

13ème participation aux playoffs pour Strasbourg
Champion de France en 2005, le club alsacien a échoué en finale en 2013 (1-3 contre Nanterre), 2014 (0-3 contre Limoges), 2015 (1-3 contre Limoges), 2016 (2-3 contre Lyon-Villeurbanne) et 2017 (2-3 contre Chalon-sur-Saône). Auparavant, Strasbourg a connu 3 éliminations au stade des quarts de finale (2004, 2007 et 2009) et 3 en demi-finales (2000, 2001 et 2006).

MSB – SIG en playoffs
Le Mans et Strasbourg se sont affrontés à 2 reprises en playoffs. En 2015, les hommes d'Erman Kunter ont subi la loi de ceux de Vincent Collet en 3 matchs que ce soit au Rhénus Sport (69-78 puis 79-86) ou à Antarès (72-85). Bis repetita en 2016 avec 2 défaites en Alsace (64-85 et 77-80) avant une 3ème en Sarthe (80-87). D'autre part, en mai 1994, Strasbourg (Pro B) avait défié le MSB (Pro A) dans un barrage Pro A/Pro B. Les Manceaux (Pro A) s'étaient inclinés face aux Alsaciens à la Rotonde (89-91) avant de chuter de nouveau en Alsace (70-81). Le club sarthois aurait donc dû descendre mais avait été maintenu en raison de la disparition de Sceaux.

Les oppositions à Strasbourg
29 matchs entre le MSB et la SIG ont eu lieu en Alsace et les Sarthois en ont gagné 17 pour 12 défaites. La première rencontre de l'histoire date de la saison 1993-1994. Le match de barrage entre Le Mans et Strasbourg, alors en Pro B, avait tourné à l'avantage des Alsaciens qui, du coup, accédaient à l'élite. Hormis lors de l'exercice 1998-1999 quand la SIG était redescendue en Pro B, les 2 clubs se sont ensuite retrouvés en saison régulière chaque année, soit à 23 reprises, et les Sarthois affichent un bilan de 17 succès pour 6 revers. Par contre, le MSB s'est incliné lors des 4 rencontres de playoffs. Enfin, Manceaux et Strasbourgeois ont croisé le fer en Coupe Korac durant la saison 2000-2001 et la SIG était sortie gagnante.

Les joueurs d’Eric Bartecheky n’ont fait illusion que pendant un quart-temps et demi. Après un 4-0 initial, les Sarthois comptaient 7 points d’avance (11-4, 4ème) avant d’en compter 5 à la fin du 1er acte (20-15). Poursuivant sur leur lancée, ils en avaient encore 6 (29-23, 16ème) avant d’encaisser un vilain 7-0 (29-30, 17ème). Un triple de Justin Cobbs plaçait le MSB une dernière fois devant (32-30, 18ème), les Strasbourgeois virant en tête à la mi-temps (34-38). Dès le retour des vestiaires, les Alsaciens frappaient un grand coup en assénant un 9-0 (34-47, 23ème). Nullement secoués, les Manceaux se reprenaient un moment (46-52, 28ème) avant d’encaisser un 8-0 les reléguant à 14 longueurs à 10 minutes du terme (46-60). Les Sarthois se lançaient akors dans un vain rallye auquel les Strasbourgeois résistaient (66-76). Par conséquent, ils sont menés 0-1 dans la série demi-finale.



VS

76

points

66

28/66

tirs

23/60

7/17

3 points

7/23

21/49

2 points

16/37

13/15

lancers-francs

13/17

46

rebonds (off/déf)

30

17

passes décisives

8

92

évaluation

68





Les joueurs d’Eric Bartecheky n’ont fait illusion que pendant un quart-temps et demi. Après un 4-0 initial, les Sarthois comptaient 7 points d’avance (11-4, 4ème) avant d’en compter 5 à la fin du 1er acte (20-15). Poursuivant sur leur lancée, ils en avaient encore 6 (29-23, 16ème) avant d’encaisser un vilain 7-0 (29-30, 17ème). Un triple de Justin Cobbs plaçait le MSB une dernière fois devant (32-30, 18ème), les Strasbourgeois virant en tête à la mi-temps (34-38). Dès le retour des vestiaires, les Alsaciens frappaient un grand coup en assénant un 9-0 (34-47, 23ème). Nullement secoués, les Manceaux se reprenaient un moment (46-52, 28ème) avant d’encaisser un 8-0 les reléguant à 14 longueurs à 10 minutes du terme (46-60). Les Sarthois se lançaient alors dans un vain rallye auquel les Strasbourgeois résistaient (66-76). Par conséquent, ils sont menés 0-1 dans la série demi-finale.

Les Cinq de départ :
MSB : Justin Cobbs, Chris Lofton, Mykal Riley, D.J. Stephens et Youss Fall
Strasbourg : Zack Wright, David Logan, Pape Sy, Darion Atkins et Mario Bilan

Le Film du match :
1er quart-temps : 20-15
 (20-15).

2ème quart-temps : 14-23
 (34-38).

3ème quart-temps : 12-22
 (46-60).

4ème quart-temps : 20-16
 (66-76).

Le Sarthois du match :
En 38 minutes, Justin Cobbs a totalisé 26 points à 8/15 aux tirs dont 3/5 à 3 points et un parfait 7/7 aux lancers-francs. Ayant également capté 5 rebonds dont 1 offensif, délivré 3 passes et volé 2 ballons, il a fait grimper son évaluation à 28.
 
Le Chiffre du match :
52. Le trio formé de Justin Cobbs (26 points), D.J. Stephens (15) et Mykal Riley (11) a cumulé 52 points à 17/34 (50,0%) aux tirs. Les 6 autres joueurs à être entrés en jeu se sont contentés de 14 points à 6/26 aux tirs (23,1%). La marge de progression est importante.

StrasbourgStrasbourg 5d Min Pts Tot % T3 T2 LF F Fpr Rbds Int Bp Co Pd Eval
 D. ATKINS 1 20 6 2/7 28.6 0/0 2/7 2/2 1 2 6 0 3 0 2 6
 M. BILAN 1 25 19 8/11 72.7 0/0 8/11 3/4 2 5 11 0 1 1 5 31
 D. BOST 25 8 2/10 20 1/4 1/6 3/3 3 2 4 1 1 0 5 9
 D. INGLIS 22 15 6/10 60 1/1 5/9 2/2 0 1 4 0 3 0 0 12
 J. LELOUP 14 0 0/1 0 0/1 0/0 0/0 1 1 1 0 0 0 1 1
 D. LOGAN 1 26 11 4/10 40 3/7 1/3 0/0 1 0 2 0 0 0 0 7
 F. PIETRUS 10 0 0/1 0 0/0 0/1 0/0 4 1 1 0 2 0 0 -2
 L. RANDOLPH 14 0 0/5 0 0/1 0/4 0/0 2 0 3 0 1 0 1 -2
 P. SY 1 17 9 3/5 60 1/1 2/4 2/2 1 2 2 0 1 0 0 8
 Z. WRIGHT 1 27 8 3/6 50 1/2 2/4 1/2 2 3 8 4 1 0 3 18
EQUIPE 200 0 0/0 - 0/0 0/0 0/0 0 0 4 0 0 0 0 4
TOTAL 5 200 76 28/66 42.4 7/17 21/49 13/15 17 17 46 5 13 1 17 92


Le MansLe Mans 5d Min Pts Tot % T3 T2 LF F Fpr Rbds Int Bp Co Pd Eval
 J. COBBS 1 38 26 8/15 53.3 3/5 5/10 7/7 3 6 5 2 2 1 3 28
 A. EITO 26 5 2/7 28.6 1/4 1/3 0/0 2 2 6 0 1 0 4 9
 Y. FALL 1 16 3 1/7 14.3 0/0 1/7 1/4 2 4 3 0 0 0 0 -3
 C. LOFTON 1 27 2 1/5 20 0/2 1/3 0/0 1 1 3 0 0 0 0 1
 Y. MORIN 11 0 0/2 0 0/0 0/2 0/0 5 0 3 1 0 3 0 5
 M. RILEY 1 29 11 4/9 44.4 1/4 3/5 2/2 2 1 2 2 3 0 0 7
 D. STEPHENS 1 28 15 5/10 50 2/7 3/3 3/4 1 2 6 1 0 1 0 17
 R. TRAVIS 14 2 1/2 50 0/1 1/1 0/0 1 1 0 0 1 1 1 2
 W. YEGUETE 11 2 1/3 33.3 0/0 1/3 0/0 2 0 0 2 0 0 0 2
EQUIPE 200 0 0/0 - 0/0 0/0 0/0 0 0 2 0 2 0 0 0
TOTAL 5 200 66 23/60 38.3 7/23 16/37 13/17 19 17 30 8 9 6 8 68

Vincent Collet : « Globalement on a bien construit le match même si l’entame a été difficile. Notre deuxième cinq a bien repris le contrôle. Mais le premier cinq a fait une fin de mi-temps très intéressante et comme contre Nanterre, le travail de sape a payé. Dans les choses négatives, on s’est relâché et permis au Mans de revenir à 6. Et dans le quatrième quart temps, on a fait preuve de précipitation au lieu de laisser venir Le Mans. On a eu la chance de pouvoir s’appuyer sur un Bilan de gala, très dominateur. Qu’il l’ait été à ce point, c’est une bonne surprise. C’est un bon joueur, j’ai beaucoup confiance en lui bien sûr, comme toute l’équipe mais l’opposition du Mans était solide dans ce secteur. Il a eu un peu peur des tentacules de la pieuvre, mais il s’en est mieux accommodé par la suite et a fait valoir sa technique. Il a non seulement marqué des points mais aussi donné cinq passes décisives ».
Le retour en forme de Pape Sy a également ravi le coach strasbourgeois : « C’est une très belle nouvelle. J’ai observé attentivement le travail énorme qu’il a fait avec le kiné. Il a fait un travail de titan avec lui pour le ramener dans la préparation physique, athlétique. Le voir dans cette forme physique, c’est quand même une surprise. Il démarre les trois matches de Playoffs pied au plancher alors qu’il n’a eu que 15 jours d’entraînement ! C’est un apport important pour nous dans un rôle d’energizer et de puncheur ».
Dans la perspective du match de samedi, Vincent Collet estime que « la première chose qui m’importe c’est qui on est. On va essayer d’anticiper ce qui va se passer mais on va surtout se focaliser sur nous. Ils vont tenter des choses… mais je crois que nous aussi, on peut faire mieux ».

Miro Bilan : « C’était très important de gagner ce premier match. Pour l’adversaire, c’est là qu’il a le plus de chances de vous surprendre. Ils ont essayé, ils ont été bons mais nous avons très bien défendu pendant 40 minutes en n’encaissant que 66 points. C’est le chemin pour gagner le championnat. Depuis plusieurs jours, nous nous étions préparés et le coach nous avait donné un plan strict pour savoir comment les attaquer. On l’a bien fait. Il faut tout de même qu’on apprenne de ce match pour éviter les quelques erreurs qu’on a faites et ce sera bon ».
Interrogé sur les qualités de la Jeep Élite et sur celles de Youssoupha Fall, par exemple, le Croate a lâché : « Pour être honnête, j’avais peur en arrivant en France avec ce que les gens m’avaient dit, parce que je ne suis ni athlétique, ni rapide ! Mais j’ai observé mes adversaires, j’ai travaillé pour préparer les matches et trouver comment aider mon équipe ». Quant à l’absence de Labeyrie, il a admis que « c’était un coup dur parce qu’il a beaucoup de temps de jeu alors son absence nous pénalise. D’autres doivent compenser et ce n’est pas facile parce qu’en Playoffs, tu joues tous les deux ou trois jours. Mais ils l’ont plutôt bien fait. On espère que Louis reviendra rapidement et qu’il pourra lutter pour le titre avec nous ».

Eric Bartecheky : « Il y a eu des bonnes choses mais la fin du 2ème quart temps nous fait mal. On était à +7 et on rentre à -4 sur des erreurs qu’on ne doit pas commettre. Après, on n’est pas prêt dans l’intensité au retour des vestiaires. Strasbourg met plus d’agressivité, on ne fait pas les bons choix et on laisse des paniers faciles. Le break se fait là. Dommage, d’avoir craqué alors qu’on était là. En cette fin de saison, on a un équilibre d’équipe un peu particulier avec la blessure de Tarpey. Morin était le pigiste médical de Yeguete et Stephens joue en poste 4 comme Travis. C’est difficile de faire tourner ».
Et l’entraîneur de pointer d’autres lacunes : « Notre secteur intérieur a été dominé, à part Stephens au poste 4. On a été dominé par Bilan et Inglis. Ce n’est pas facile pour Fall de ‘’matcher’’ Bilan. Il y a de la dureté en défense et il n’aime pas trop ça. Mais globalement, on est venu sans pression, Strasbourg est favori. Ce que je regrette, ce sont les erreurs qu’on a commises et qui nous ont sorti du match. Peut-être que les retards sont venus de l’impact physique que Strasbourg nous a imposé ».

Yannis Morin : « Je suis un compétiteur et j’aime la gagne. Ce soir, on a eu du mal à contrôler le rebond. Ils avaient déjà 12 rebonds offensifs à la mi-temps et ça nous a coûté cher. Les petits détails peuvent faire de grosses différences dans des matches comme celui-là. On pense déjà au prochain match. A nous de nous ajuster défensivement et offensivement. Bilan nous a dominés mais il n’y a pas que ça. Strasbourg est très collectif et c’est partout qu’on a été dominés. C’est une équipe complète avec beaucoup de joueurs d’expérience. Bilan est très technique, et avec son poids et sa taille il arrive, lentement mais sûrement, à prendre l’avantage ». A propos du contre jugé illégal à une minute de la fin, à 69-65, l’intérieur manceau est formel : « Je suis sûr qu’il était valable. C’est le choix de l’arbitre et ce n’est pas facile de décider. Je respecte la décision ».

Propos recueillis par SIG.FR


 

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