Les Sarthois ne sont pas tombés dans le piège de la lanterne rouge.
Les Manceaux ont été sous la menace des joueurs du Loiret pendant les trois premiers quart-temps. Prenant conscience du danger, ils ont assuré le strict minimum pour vaincre la lanterne rouge. Les trop nombreuses balles perdues (22) et leur maladresse (18/62 aux tirs, soit 29,0%) auraient pu leur coûter cher. Ces défauts récurrents devront être corrigés pour obtenir des succès face à des formations plus huppées.
Le Film du match :
En début de match, les Sarthois restaient dans les starting-blocks (2-10, 5ème) avant de se reprendre en fin de 1er acte (14-17). Ils étaient encore à la traîne au milieu du 2ème (20-21, 15ème) avant d'inverer la tendance et d'atteindre la mi-temps avec un petit pécule (33-28). Au retour des vestiaires, les joueurs d'Antoine Mathieu ne parvenaient pas à le faire fructifier. Au contraire, les Orléanais se montraient dangereux (35-33, 25ème) et restaient encore au contact après 30 minutes de jeu (40-37). Les Manceaux s'appliquaient enfin (52-41, 35ème) avant de se contenter de cet écart de 11 points (60-49).
L'Homme du match :
En 34 minutes de jeu, Jonathan Jeanne a établi une évaluation de 17, la meilleure du match avec l'Orléanais Kevin Hangoué. Malgré une adresse suspecte (5/16, soit 31,3%), il a totalisé 17 points qui cumulés à 16 rebonds (dont 7 offensifs) constituaient un double-double de belle facture.
Le Chiffre du match :
27. Les Manceaux ont provoqué 27 fautes alors qu'ils n'ont été sanctionnés qu'à 10 reprises. Du coup, ils ont bénéficié de 30 lancers-francs alors que les Orléanais ne sont allés sur la ligne de réparation qu'à 7 reprises. Les joueurs d'Antoine Mathieu ont donc clairement bâti leur victoire dans ce domaine (19 points contre 4).
La réaction de Junior Zéro :
« Ce n'était pas extraordinaire mais on a gagné. Après Antibes, ça fait deux victoires et ça nous permet de remonter au classement. C'est bon pour le moral. Si on a gagné, ça a été une vraie catastrophe sur le terrain. Au début, on n'était pas dans le match alors qu'Orléans voulait nous rentrer dedans. On a attendu le dernier quart-temps pour gagner le match. Le coach nous avait pourtant prévenus. Comme ils n'avaient gagné aucun match, ils allaient tout donner et jouer sans pression. On a encore perdu trop de balles et on est l'équipe qui en perd le plus. Pourtant on se fait rouspéter par le coach quand on perd une balle. »