Erman Kunter : « Dans un premier temps, on souffre d'un manque de communication en défense, cela nous coûte cher car dès qu'on leur a donné un peu trop d'espace, ils se sont tout de suite installés .Dans un deuxième temps, on perd huit ballons de plus que notre adversaire. Pour moi, c'est huit points de perdus. A ce niveau de la compétition, c'est tout bonnement impossible de vouloir rivaliser. Reggio Emilia a joué dur sur le plan mental et ils ont surtout réussi à nous empêcher de jouer. Nous, dans cette situation, nous nous sommes énervés et c'est là que l'on perd les pédales. Un joueur comme Ty McKee doit être en mesure d'apporter plus, tout comme Chris Lofton qui a de l'expérience. Là, on s'est énervé, à l'image de Pape-Philippe Amagou. À partir du moment où tu n'as plus la lucidité nécessaire, tu ne peux plus rivaliser. Reggio Emilia a su demeurer concentré. Et, enfin, quand tu encaisses 93 points à ce niveau, tu ne peux pas prétendre gagner un match ».
Pape-Philippe Amagou : « On n'a tout simplement pas réussi à les arrêter, tout comme on n'est jamais parvenu à contrôler leur attaque. Quand on a mené au score, on s'est laissé prendre par l'énervement et par le jeu quelque peu truqueur de Reggio Emilia. C'est mentalement que l'on a craqué. »
Massimiliano Menetti (Coach de Reggio Emilia) : « On a su faire tourner le ballon, multiplier les passes et s'appuyer sur notre jeu collectif pour prendre le dessus sur cette bonne équipe du Mans. Au départ, on a souffert mais, pas à pas, on a su reprendre le dessus. On a réussi à les faire courir. On fait surtout dix-huit très bonnes minutes en 2epériode. Par contre, sur la fin, nous sommes un peu moins concentrés. »
Propos recueillis par Ouest France