Le site basketeurope.com consacre cette semaine un large dossier en 4 parties sur le MSB réalisé par Pascal Legendre.
L'Episode #1 est intitulé : Le retour à la lumière
Malgré quelques défaillances récentes, Le Mans Sarthe Basket recevra samedi soir l'ESSM Le Portel en leader unique de la Pro A. Comment en un été le club manceau a t-il pu rebondir après une saison sombre qui l'a vu exclu des playoffs pour la première fois depuis vingt ans ?
Un dossier en quatre parties. Samedi l'épisode 2 sera consacré à Eric Bartecheky, lundi le 3 à Keith Jennings et mardi le 4 à Antoine Eito.
Antarès a fait guichets fermés le 28 octobre pour la venue de Chalon alors que le match était télévisé, décalé à 18h30, et qu'il n'y avait aucune invitation donnée. Soit 6 000 spectateurs. La dernière fois que le MSB avait enregistré un sold out en saison régulière sans bénéficier de promotion spéciale, c'était pour le derby face à Cholet lors de la saison 2012-13. Cela date.
Il y avait déjà eu précédemment 5 000 spectateurs pour Bourg, un promu, et pour le match de demain face au Portel, le club table sur 5 500 entrées. Les indices montrent que les affluences devraient être encore bonnes ensuite pour Nanterre et Cholet.
« J'avais donné deux ans pour que l'on soit à plus de 5 000 spectateurs de moyenne. Et on sera plutôt à 5 300 à Noël. Depuis 20 ans, on a fait trois fois 5 000 de moyenne avec saison régulière et playoffs compris, ce qui booste les affluences, » constate le président Christophe Le Bouille.
Le MSB est seul en tête de la Pro A avec sept victoires –dont Monaco et Strasbourg chez eux- et deux défaites et aussi possède en son sein deux phénomènes : Youssoupha Fall et ses 2,21m, qui est tout sauf une attraction de fêtes foraines mais un basketteur dont le ciel est la limite, et D.J. Stephens le plus formidable jumper jamais vu en France sinon en Europe. Ont-ils un impact direct sur le renouveau populaire à Antarès dont la moyenne la saison dernière s'établissait à 4 501 ?
« Forcément mais on ne peut pas le mesurer », répond le président manceau. « Pour qu'il y ait du monde à la salle on nous dit qu'il faut du spectacle. Moi je pense qu'il faut aussi beaucoup de victoires. Donc ce qu'on veut c'est gagner. Après, on a été tellement frustré par le spectacle proposé depuis deux ou trois ans, à quelques exceptions près, que l'on a aussi cette volonté-là. Mais on ne fait pas un recrutement All-Star Game. DJ Stephens ne vient pas parce qu'il saute plus haut que tout le monde. Vincent (Loriot) en a parlé à Eric (Bartecheky) qui a dit « super, on va pouvoir l'utiliser et faire si et ça ». Le fait est que maintenant à chaque match tout le monde attend l'action super spectaculaire et ça doit participer à faire venir du monde à la salle. C'est ce qu'on veut mais c'est un ensemble de choses. »
D.J. Stephens et Youssoupha Fall doivent participer à la conquête de cette fameuse génération Z addicts aux smartphones et réseaux sociaux et semblent-t-il peu encline à regarder des matches en entier mais davantage des highlights. Et Christophe Le Bouille confirme que son club a la volonté de mettre ainsi ses joueurs en lumière pour que les chiffres des affluences soient encore meilleurs....
Le dossier complet est à lire sur : https://www.basketeurope.com/livenews-fr/413864/dossier-le-mans-episode-1-