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Le MSB à la rencontre de ses abonnés

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Le MSB a organisé le 31 mai dernier à Antarès dans le Village VIP une soirée-rencontre avec les abonnés et bénévoles.

Le Président Christophe Le Bouille a répondu avec clarté et franchise aux questions que se posaient les supporters.

Face à une tribune de la salle bleue d’Antarès aménagée en version Village VIP copieusement garnie (plus de 330 personnes) et en présence du Capitaine Pape-Philippe Amagou, d'Antoine Eïto et de Terry Tarpey, il a aussi eu la confirmation de l’attachement du public au MSB.

Il a d’emblée donné la parole à l’auditoire en précisant que c’était un moment d’échanges, afin de répondre aux questions concernant cette saison particulière.

Expliquez-nous pourquoi la communication du club n’a pas été bonne, concernant notamment les cas Nicolas Batum, Petr Cornelie, Erman Kunter et le recrutement en cours de saison de Shannon Shorter ?
Nicolas Batum voulait s’investir humainement avant d’investir financièrement. Il voulait comprendre comment fonctionnait un club de l’intérieur. Il a donc intégré le Directoire mais ne s’est jamais réellement impliqué, avant de s’éloigner peu à peu du club sans jamais échanger sur cette situation. Il a ensuite discuté avec le Paris-Levallois avant de faire volte-face, et d’aller à Villeurbanne. Je suis surpris de ce changement, car à l’Asvel il ne pourra jamais être le patron, ce qui correspondait à son envie de départ. Concernant Petr Cornelie, on a fondé beaucoup d’espoirs sur lui. Quand on a construit l’équipe cette année, on a décidé de ne pas lui mettre un Américain très référencé dans les pattes, afin qu’il puisse s’exprimer et continuer à se développer. Je considère que nous n’avons pas été récompensés. On a pourtant tout essayé, la manière douce comme une plus dure. Il n’a peut-être pas su fournir la masse de travail nécessaire pour s’imposer et saisir la chance qu’on lui offrait. En ce qui concerne Erman Kunter, lorsque nous l’avons recruté nous connaissions sa façon de procéder. C’est pour cela que nous avions bien discuté avant, et il avait validé tous les objectifs et le mode de fonctionnement que je lui ai fixés. Au bout d’un mois durant le premier été, il voulait déjà changer des joueurs. Ce n’est pas ce que nous avions convenu et pas comme ça qu’on travaille au Mans. Au final nos trajectoires ne se sont jamais vraiment croisées. Nous avons travaillé côte à côte, ce qui ne nous a pas empêché d’avoir des résultats pendant deux ans. Ensuite, une vraie lassitude s’est installée dans le club à tous les niveaux. A Strasbourg début février, les joueurs ont clairement montré qu’ils n’adhéraient plus à son discours. Il fallait donc stopper notre collaboration. Concernant le joueur réclamé dès le début de saison, j’ai refusé car j’ai estimé qu’il devait assumer son recrutement et utiliser au mieux les forces dont il disposait. De toute manière, nous n’avions pas les moyens à ce moment-là de recruter un joueur supplémentaire en raison de la défection de certains partenaires qui ont diminué leur apport contrairement aux engagements pris avant l’été. Plus tard grâce au bon travail réalisé au niveau commercial et à des économies faites en interne, j’ai indiqué à Alexandre Ménard quand il a été nommé, que nous avions la possibilité de prendre un joueur. Il n’a pas souhaité le faire de suite, afin de garder une certaine cohérence par rapport au pacte qu’il avait passé avec les joueurs en place. J’ai respecté son choix jusqu’au fameux match à domicile contre Paris, où il était devenu indispensable de prendre un joueur. Le staff a choisi Shannon Shorter qui n’a pas malheureusement jamais trouvé sa place dans la rotation. Concernant son départ avant la fin de saison, il faut se remettre en situation : les playoffs étaient devenus inaccessibles, le maintien était assuré. Shannon a alors demandé à être libéré plus tôt pour se reposer avant de repartir cet été sur une nouvelle saison en Chine. Renonçant à son salaire, il n’y avait donc aucune raison objective de le retenir.

Rencontre avec les abonnésBD

Comment fonctionne la cellule de recrutement ?
Au club, on a la chance d’avoir Vincent Loriot, notre directeur sportif, qui a fait preuve de ses compétences depuis des années, qui a un réseau incroyable, et qui est reconnu au niveau national. Je n’ai pas les compétences pour assurer le recrutement. Et comme il est hors de question de donner les pleins pouvoirs à l’entraîneur, il sert ainsi de tampon entre ce dernier et moi. Le processus de recrutement se passe de la manière suivante : j’établis un budget prévisionnel qui dégage une masse salariale disponible pour les joueurs et l’entraîneur. Avec les joueurs sous contrat, il reste une somme à dépenser sur tant de joueurs. L’entraîneur définit le style de joueurs qu’il souhaite. Vincent Loriot fait une sélection et lui fournit une short-list en concordance avec ce qui est demandé et en concordance avec les tarifs. Ensuite, c’est le coach qui décide. Tous les joueurs qui ont été choisis les 3 dernières saisons l’ont été par Erman selon cette méthode. Il y a un seul joueur sur lequel on peut dire que nous avons forcé la main à Erman Kunter pendant cette période, c’est Romeo Travis.

Pourquoi commencer déjà à recruter des joueurs alors que le coach n’est pas nommé ?
Certes, il n’y a pas d’entraîneur pour l’instant, mais il y a aussi une réglementation avec un nombre minimum de JFL à respecter et il y a déjà des joueurs sous contrat. Quand on a la possibilité d’avoir un JFL comme Antoine Eïto, qui va forcément être sollicité, je n’hésite pas. Nous le connaissons. Il correspond à nos valeurs et au visage que l’on veut donner à la nouvelle équipe. J’ai donc pris mes responsabilités. Si le coach ne correspond pas à ces valeurs, c’est que je me trompe sur le coach. Donc ce n’est pas le bon candidat pour nous. Concernant Terry Tarpey, c’est un autre profil. C’est un jeune joueur en développement. Nous le suivions depuis l’an dernier. Il a fait une bonne année en Pro B, à Denain avec un potentiel et des qualités humaines importantes. On connait bien son père. Mais à présent, on va en rester là, et attendre la nomination du coach. Il nous reste quatre joueurs majeurs à signer sur les postes 1 à 4, et c’est l’entraîneur qui les recrutera.

Pourquoi les jeunes n’ont-ils pas joué ?
Parmi les objectifs qui figuraient sur la feuille de route validée par Erman Kunter, il y avait celui d’amener à maturité nos jeunes potentiels. Il y a trois ans, nous avions avec nous Antoine Wallez, Petr Cornelie et Youssoupha Fall. Malgré ce que nous avions convenu, Erman n’a pas souhaité les  faire jouer. Je ne vais quand même pas descendre sur le terrain pour faire les changements. Il y a deux ans Petr Cornelie a ensuite saisi sa chance après la 1ère blessure de Dounia. Mais Youssoupha n’a pas eu cette opportunité. Cette saison, Jonathan Jeanne s’est retrouvé dans la même situation. Nous avons donc préféré le prêter pour qu’il ait du temps de jeu. C’était la bonne décision vu ce qu’il a pu réaliser à Nancy.

Pourquoi les choses n’ont-elles pas évolué à ce niveau après la nomination d’Alexandre Ménard ?
Alexandre a été nommé dans un contexte délicat. Certes il connaissait la situation et l’a acceptée. Il avait réellement envie d’aider le club mais aussi de réussir pour lui, ce qui est normal. Les premières défaites contre des équipes de qualité (Nanterre, Monaco, Sassari...) l’ont fait hésiter. Puis lorsque nous avons joué des équipes moins fortes, il avait besoin de lancer une dynamique de victoires qu’il n’a pu enclencher. Et assez vite il est devenu évident que nous n’étions plus dans la course aux playoffs mais dans celle du maintien. Dans ce contexte il n’était pas facile pour un coach débutant de lancer les jeunes, même s’il y avait une vraie envie de faire jouer Earvine Bassoumba ou Grégory Bengaber, qui ont montré en Espoirs ou lors des entrainements qu’ils pouvaient apporter quelque chose et qu’ils le méritaient.

Qu’en est-il du soutien des collectivités locales ?
Nous avons toujours un soutien sans faille des collectivités. Monsieur le Maire sait qu’Antarès est un bel outil et qu’il y a un club résident qui participe à l’équilibre financier du bâtiment. De plus, le basket est important dans cette ville. Que ce soit au niveau de la Ville ou du Département, il y a une baisse des dotations ce qui est normal dans le contexte de l’effort national demandé à tous, mais cela n’impacte pas de manière forte le budget du club.

CLB échange avec les abonnés

Comment se répartit le budget du club et est-ce que les frais de fonctionnement ne sont pas trop élevés ?
Nous avons un des principaux budgets de Pro A (le 4ème) grâce notamment au travail réalisé auprès de partenaires privés. Il y a quelques années, les collectivités publiques étaient le premier financeur du club devant les partenaires privés et les recettes billetterie. Depuis plusieurs saisons ce sont les sponsors qui sont, et de loin, les premiers financeurs du club. Pour cela, il faut aller chercher l’argent et mettre en place des prestations, ce qui implique de disposer d’une équipe marketing/commerciale professionnelle. Me concernant, je ne suis pas un président salarié. En fait, je cumule deux fonctions. Je suis au club depuis de nombreuses années. Je suis manager général depuis 2003 avec un contrat de travail, et depuis 2008, après le départ de Jean-Pierre Goisbault, je cumule avec un mandat bénévole de Président du Directoire. Au départ j’étais contre ce cumul mais on m’a fait comprendre à l’époque que ce serait bien d’accepter. Je l’ai fait en imposant de faire évoluer la structure. Il fallait qu’on arrive à limiter l’aléa sportif. Pour cela il fallait une cellule de recrutement avec un directeur sportif, une personne à la communication et au marketing, renforcer la cellule commerciale, ainsi que le staff médical. Tout cela a un coût c’est certain. Mais il faut assumer. De fait, si aujourd’hui officiellement on a le quatrième budget, on ne dispose que de la 6ème masse salariale. Ce n’est pas le choix de tous les clubs mais c’est le nôtre. De plus dans notre budget, il y a deux postes importants que la plupart des autres clubs n’ont pas. Ce sont la location de la salle et le centre de formation. La location d’Antarès nous coûte très cher. C’est un bel outil, bien entretenu mais coûteux. Il convient de rappeler que lorsque la construction d’Antarès a été lancée, le club n’allait pas bien. A l’époque, que Robert Jarry et François Fillon se soient mis ensemble pour sauver le club puis construire Antarès, a été très courageux de leur part. Ce bâtiment est une réussite. En ce qui concerne les comptes du centre de formation, ils sont intégrés dans notre budget, ce qui n’est pas le cas de la plupart de nos concurrents, qui le font supporter à l’association.

Pape-Philippe Amagou et Antoine Eïto sont des battants. Qu’en est-il de l’avenir de Lahaou Konaté qui en est un autre ?
Tout le monde adore Lahaou Konaté. Nous lui avons transmis il y a de nombreuses semaines une proposition pour le prolonger, mais nous n’avons tout simplement pas eu de réponse. Je pense qu’il a envie de donner un nouvel élan à sa carrière, même s’il ne nous l’a pas dit officiellement. Il y a un moment où il faut qu’on avance.

Comment allez-vous faire pour redynamiser l’ambiance à Antarès ?
Je ne sais pas si l’ambiance se dégrade ? Nous sommes à 4.500 spectateurs de moyenne en championnat de France depuis trois ans. Nous étions 5.000 avant et nous voulons revenir à ce chiffre. Certes, les résultats n’aident pas et, surtout, le nombre de défaites à domicile. Il y a aussi un problème de lassitude. Je comprends les réactions du public. Pour ce qui est de la salle, il faut savoir qu’elle appartient à la Ville du Mans mais elle est gérée par une entreprise privée dans le cadre d’une délégation de service public qui arrive à son terme dans un an. Cette société ne va donc pas se lancer à faire des investissements maintenant. On travaille par exemple depuis plusieurs années avec eux et la Ville sur le changement d’éclairage, qui est un élément important au niveau de l’ambiance. Cela prend du temps, mais on va y arriver. On va continuer à travailler sur les animations mais pour faire revenir du monde, c’est essentiellement sur le terrain que ça va se passer avec ce que l’équipe va montrer.

Le MSB va-t-il revenir à des tenues orange qui est l’âme du club ?
On a signé un nouveau contrat de trois ans avec notre équipementier Kappa. On avait essayé cette saison de ne jouer à domicile qu’en blanc mais cela ne nous a pas réussi. Les maillots étaient très jolis mais on va revenir au tango. Je suis attaché au tango. On dit parfois que j’ai le cœur tango. Les maillots auront encore des manches. Les joueurs les apprécient et ils sont à l’aise avec. Ce n’est pas une question de marketing car cela ne change pas grand-chose au niveau du merchandising, mais cela nous plaît et c’est aussi une façon de se démarquer.

Avez-vous l’intention d’engager un meneur d’impact dans la lignée de ceux qui ont marqué l’histoire du club par le passé ?
Vous pensez sans doute à Shawnta Rogers, Keith Jennings ou Hollis Price qui étaient des « minots » quand ils sont arrivés au Mans et qui effectivement ont marqué le club. Mais il ne faut pas oublier plus récemment que nous avons eu des joueurs à ce poste comme Ty McKee ou Taylor Rochestie. Il est clair que l’axe 1-5 est primordial. Des joueurs comme Chris Warren à Nanterre ou John Roberson à Chalon qui sont clés à ce poste expliquent, en partie, les bons résultats de leur club, comme D.J. Cooper à Pau. Ils ont fait un meilleur recrutement que nous, c’est une évidence. Si on est douzièmes, c’est qu’on s’est trompé sur le recrutement. La réussite d’une saison, c’est 75 % le recrutement estival. Pour la saison à venir, nous avons l’intention d’avoir un fort meneur de jeu mais aussi d’autres bons joueurs pour aller plus haut que cette année.

Les abonnés venus nombreux

Pourrait-on envisager comme d’autres clubs le font de recruter des joueurs américains ayant évolué en Pro A plutôt que des joueurs n’ayant évolué qu’à l’étranger ?
Effectivement nous connaissons mieux les joueurs ayant évolué en France et nous savons ce qu’ils sont capables de faire dans notre championnat que tout le monde dit très particulier. Donc oui c’est une piste intéressante. Mais sans mettre toute la faute sur Erman, je crois que sa réflexion était autre. Il souhaitait faire des « coups » et arriver à dénicher des talents supérieurs, peu connus et donc moins chers, et les faire éclore en France, comme il a pu le faire avec certains joueurs à Cholet.

Quel est l’avenir d’Alexandre Ménard ?
On a tout fait pour qu’Alex reste au club. Mais au regard des résultats, nous ne pouvions pas lui confier le poste d’entraîneur pour la saison prochaine. Il est malheureux de cette situation et nous aussi, car il avait très envie de rester et qu’il a de grandes qualités. Mais au final, nous sommes arrivés à la conclusion qu’il était préférable que nos chemins se séparent. Il a servi le club loyalement et de manière très professionnelle pendant neuf ans. Je lui en serai toujours reconnaissant. Il a envie de voir autre chose. Il a goûté au poste de numéro un. C’est tentant. C’est excitant. Il a raison de vouloir essayer de vouloir rester numéro un. Cet homme-là a plein de qualités. On se quitte vraiment en très bons termes.

Qui sera le futur coach ?
Vous lisez beaucoup de choses dans la presse. Vous avez remarqué qu’il n’y a pas beaucoup de déclarations de ma part. Nous avons l’habitude de communiquer quand les choses sont faites. Nous ne sommes jamais à l’abri de mauvaises surprises. Il y a effectivement des discussions avec Eric Bartecheky, mais pour l’instant il est sous contrat avec Pau. Il a fait part de sa volonté de partir et de rejoindre Le Mans. Je lui ai effectivement fait une proposition, mais je n’entre pas dans le débat de ses discussions avec le club de Pau avec qui nous avons de bonnes relations. Il doit donc sortir de son contrat avant d’éventuellement s’engager avec nous. Si cela ne peut se faire avec Eric Bartecheky, il y a d’autres noms. J’ai défini un profil et j’essaie de m’y tenir. Il est évident aussi que nous ne pourrons pas attendre indéfiniment et qu’à un moment je devrais me décider. Sans coach, nous ne pourrons pas avancer sur les autres recrutements. Mais il n’y a pas d’urgence pour l’instant.

Que va devenir Dounia Issa ?
Après sa 2ème blessure, il a décidé de mettre un terme à sa carrière et émis le désir de se tourner vers un boulot de coach. On a signé la saison dernière un contrat de deux ans pour qu’il apprenne le métier. Dounia poursuivra donc cette année sa formation et sera toujours le deuxième assistant du futur coach. C’est quelqu’un du club, en qui on a confiance.

Antoine et Terry nouvelles recrues

Est-il envisageable d’avoir une invitation en coupe d’Europe ?
Nous ne ferons pas de coupe d’Europe la saison prochaine. D’abord parce que nos résultats ne sont pas suffisants pour prétendre jouer l’Euroleague, l’Eurocup ou la Basketball Champions League qui sont intéressantes. Ensuite nous ne souhaitons pas jouer la FIBA Europe Cup. Certes, Nanterre l’a gagné mais elle a coûté beaucoup d’argent. Les affiches ne vont pas transcender le public et il faut faire beaucoup de matches en plein hiver à travers toute l’Europe pour arriver au bout. Et ce n’est pas l’année où on termine douzièmes et où on ne fait pas les playoffs que je vais aller réclamer une invitation pour une autre compétition. J’ai envie de retourner en coupe d’Europe mais, pour cela, on va se qualifier sur le terrain.

Avec la coupe d’Europe en moins, est- ce-que les abonnements seront moins chers ?
Je peux vous indiquer que les prix des abonnements vont baisser. Depuis quelques années, la multiplication des matchs, notamment en coupe d’Europe et le passage à 18 en Pro A, nous a obligés à impacter le prix des abonnements ou le prix des prestations vendues aux partenaires privés. Sur les trois dernières saisons, si nous voulons simplifier nous avons fait payer un match supplémentaire sur deux. Là, on va baisser le prix des abonnements comme celui des prestations aux partenaires privés. Il y aura moins de matchs garantis donc le prix va baisser.

Que pensez-vous du niveau de l’arbitrage ?
C’est un débat qui revient souvent sur le tapis. Il y a forcément des arbitres qu’on trouve, soit pas au niveau, soit dépassés. Il y en a qui tardent à partir en retraite et d’autres qui arrivent un peu trop vite en Pro A. Dans une année comme celle que l’on vient de traverser, on a tendance à dire que ça peut venir de l’arbitrage. Certes, on a eu des soucis avec l’arbitrage mais il est rare que dans une saison les clubs n’aient pas des problèmes avec un ou deux arbitres. La Fédération et la Ligue en ont conscience. Il y a déjà eu du ménage de fait. Par rapport au niveau européen, c’est vrai que c’est mieux mais c’est parce qu’on dispose des meilleurs de chaque pays avec des trios homogènes. En France, sur les trois, il y en a souvent un qui est de niveau inférieur et qui parfois veut prendre les choses en main en sifflant dans tous les sens. C’est ce qui agace le plus le public, nous et les joueurs. Mais le positif c’est que cela fait réagir Antarès et met de l’ambiance.

A ce jour, quel est l’effectif ?
Aujourd’hui, Pape-Philippe Amagou, Antoine Eïto, Terry Tarpey, Wilfried Yeguete et Youssoupha Fall seront assurément avec nous la saison prochaine. Antoine Wallez, Petr Cornelie et Jonathan Jeanne sont également sous contrat. Jonathan Jeanne s’est inscrit à la draft NBA et s’il y part, le budget ne sera pas le même selon qu’il soit pris au premier ou au deuxième tour. Pour Petr, il faut attendre de voir ce que veut en faire Denver qui a les droits sur lui. Concernant Antoine qui avait été prêté à Denain, nous aviserons en fonction de nos besoins. Mais il est évident que nous n’aurons pas les 3 joueurs dans l’équipe la saison prochaine.

Le MSB tenait à remercier tous ses abonnés et bénévoles pour leur soutien tout au long de la saison, et compte encore sur eux pour la prochaine.
Bonnes vacances à toutes et à tous, et rendez-vous en septembre pour de nouvelles aventures.


 

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