Pro A

Le bilan de la saison

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Le président Christophe Le Bouille avait convié la presse ce mercredi pour dresser le bilan d'une saison 2015-2016 marquée par la victoire en Coupe de France.

Le trophée trônait d'ailleurs aux côtés du président et du coach Erman Kunter. Ce n'était pourtant pas l'unique sujet de satisfaction du dirigeant :
« C'est une très bonne saison et pas seulement parce qu'il y a un trophée. Il y a les 20èmes playoffs consécutifs. C'est une grande performance. Ce club est stable et structuré. La régularité au plus haut niveau, c'est ce qu'il y a de plus difficile. Ce trophée de la Coupe de France remporté à Bercy devant beaucoup de supporters orange représente un vrai plus. Ce club est formaté pour figurer en haut de tableau et gagner. Ce trophée est le 7ème en 13 ans. Il y a a aussi une 3ème place en saison régulière. Malgré des matchs, notamment à domicile, où ça s'est mal passé (Cholet, Orléans, Châlons-Reims), on a été présent tout le temps. Et puis il y a également une demi-finale de playoffs. Certes, c'est une déception de se faire éliminer en demi-finales, de perdre 3-0. Mais globalement, mis bout à bout, je suis très satisfait de la saison. »

Au-delà du bilan sportif, Christophe Le Bouille mettait l'accent sur le comportement des joueurs :
« J'ai aimé le visage affiché par les joueurs, qui n'ont jamais abandonné. Ils se sont battus tout le temps. C'est une des caractéristiques de cette équipe. C'est une des caractéristiques des équipes d'Erman de toute façon. Des équipes qui respectent le maillot et leur employeur. »

Christophe Le Bouille balayait alors les reproches faits par les observateurs qui ont parfois souligné le manque de fluidité du jeu produit par l'équipe. Son explication dépassait le cadre sportif :
« On nous demande un certain nombre de choses et notamment de gagner, d'être performants. Dans un monde idéal, j'aimerais qu'on pratique un basket fantastique et chatoyant avec beaucoup de passes, mais qu'on gagne. Je ne suis pas sûr que ça soit toujours aussi évident que ça d'avoir à la fois un jeu très plaisant et de gagner. Une équipe comme Chalon/Saône pratique un jeu qui plaît à beaucoup de monde, un jeu offensif très libéré et très ouvert avec beaucoup de possessions, mais au final, Chalon n'a rien gagné."

Erman Kunter approuvait :
« Ce jeu ne gagne pas beaucoup. A la fin, vous êtes condamnés à perdre quand vous jouez comme ça. C'est toujours comme ça. Le basket change très rapidement. Ils ont un jeu particulier. L'équipe qui joue le plus collectivement, c'est Strasbourg. Elle nous a battus trois fois en playoffs, mais il ne faut pas oublier que nous l'avions battue deux fois en saison régulière. »

Le Malin du Bosphore surprenait ensuite :
« On pouvait être champion. En tant que coach, j'avais ciblé Monaco. Leur jeu nous convenait. Certes, on a perdu deux fois en saison régulière, à chaque fois après prolongations et on les a battu en Coupe de France. On était quand même un peu court en terme d'effectif par rapport aux autres demi-finalistes.  La défaite à Gravelines au match N°2 des playoffs nous a couté deux jours très importants. A cause de ça, les joueurs étaient fatigués. On a lâché le premier match à Stasbourg. Le deuxième s'est joué sur deux possessions. Dans le troisième, on rate un lancer-franc et on ne prend pas le rebond. On perd après prolongation, alors qu'on aurait dû gagner avant. Maintenant, si on avait gagné le troisième, étions-nous capables d'aller jusqu'au bout avec la fatigue et notre rotation un peu courte par rapport à Strasbourg ? »

Quoi qu'il en soit, l'équipe version 2015-2016 a écrit une belle page de l'histoire du MSB. Rendez-vous en septembre pour de nouvelles aventures.

 

Conf presse du 2 juin

Crédit photos : G. Mousse/MSB


 

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