Sur les épaules des intérieurs, les Manceaux ont fait la course en tête tout au long du match.
La nette différence de taille en faveur des Tangos leur a permis de nettement dominer les Normands, désormais coachés par l'ancien assistant des Espoirs du MSB, Mathieu Lemercier. Deux chiffres suffisent pour le confirmer : 62 rebonds pour Le Mans et seulement 31 pour Le Havre.
Le Film du match :
D'entrée de jeu, les Sarthois mettaient le grappin sur le match (15-2, 4ème). Les Havrais se mettaient alors en branle et les débats s'équilibraient. L'avance mancelle était quand même de 9 unités après un quart-temps (23-14). Un scénario similaire s'écrivait dans le deuxième acte avec un écart grandissant rapidement (28-14, 12ème) puis fondant jusqu'à la mi-temps (36-29). Les joueurs d'Antoine Mathieu revenaient des vestiaires plein de bonnes intentions et bien décidés à appliquer les consignes. Conséquence logique, l'écart grimpait inexorablement (49-32, 29ème). Un sursaut des Normands en fin de période donnait un soupçon de suspense au moment d'entamer la dernière (51-38). Les intérieurs manceaux faisaient parler leur nette supériorité en taille et inscrivaient dans la peinture la totalité des paniers des Tangos dans le denier quart-temps. Jean-Philippe Dally inscrivait alors ses 4 points du match sur lancer-franc. Inévitablement, l'écart grandissait pour atteindre 22 point, l'avantage maximal des Sarthois (68-46, 39ème). Restait alors aux Normands à donner à la différence final des proportions moins importantes (68-53).
Le Joueur du match :
Une nouvelle fois, Antoine Wallez a profité de sa taille et de sa puissance pour martyriser les l'adversaire. Il n'a eu besoin que d'un peu plus de 23 minutes pour établir la meilleur marque du match (19 points) en réussissant un plaisant 7/13 aux tirs. Ses 7 rebonds lui permettaient de culminer à 18 d'évaluation au bilan final.
Le Chiffre du match :
22. L'avantage maximal du match a été de 22 points en faveur des Manceaux (68-46). Mais 22, c'est aussi le nombre de balles perdus par les protégés d'Antoine Mathieu. Quasiment tous les Sarthois ont vendangé 2 ou 3 ballons, la palme revenant à Youssoupha Fall (4). Earvine Bassoumba était le bon élève de la classe, le seul à ne pas avoir rendu la gonfle aux Havrais.
Les Réactions mancelles :
Joris Mercier (assistant) : « Il y a eu un peu de tension jusqu'au début du 4ème quart-temps. Etant donné qu'on a été pénalisé rapidement par les fautes, on n'était pas si serein que ça. On était un peu mécontent de la manière dont on était sifflé mais il y avait aussi, de notre part, des gestes en trop pour prendre des fautes bêtes. Les grands ayant pris des fautes, on s'est retrouvé rapidement dans les rotations et ce n'était pas si facile. On a été en difficulté en première mi-temps sur les attitudes des extérieurs qui ont su corriger et qui ont su être un peu plus agressifs en deuxième et moins tomber dans le tir extérieur. Les joueurs avaient aussi à cœur de gagner ce match-là car en face il y avait un coach qu'ils connaissaient bien. C'était un facteur de tension supplémentaire. La victoire en est d'autant plus belle pour eux. »
Earvine Bassoumba : « On a bien débuté le match. Le coach nous avait demandé de fixer à l'intérieur car c'est notre force. On a essayé d'enfoncer le clou et ça a marché. On a verrouillé au rebond et en défense. On avait tous les ballons et ça nous a facilité le match. En défense, ça s'est bien passé. On a encaissé moins de 60 points. Le coach nous a demandé de défendre dur. Pour ma part, il m'a demandé d'être dans la rotation pour faire souffler les 3 autres intérieurs. »