Aujourd'hui, Alain Koffi va reprendre l'entraînement collectif avec ses partenaires du MSB. Dix-huit mois après sa blessure au genou contracté à Göttingen, l'intérieur manceau entrevoit le bout du tunnel.
Entretien réalisé par Ouest France
Comment ça va physiquement ?
J'ai pris mon temps ! J'aurai dû reprendre un peu plus tôt avec l'équipe mais il fallait que je travaille sur les muscles de ma cuisse pour éviter que les problèmes au genou ne perdurent. J'ai commencé la muscu en juillet. Cela a été un peu plus long que prévu. J'ai encore une petite gêne mais en tout cas pas la douleur que je ressentais la saison dernière et qui m'empêchait de courir.
Vous avez souhaité poursuivre l'aventure avec le MSB. Pour quelles raisons ?
Pour commencer, j'ai renvoyé une mauvaise image de moi ces derniers mois. Je n'étais pas bon. Je sais que des personnes s'interrogeaient sur ma volonté de tout donner. En fait, ce n'était pas le problème, je souffrais et je ne pouvais pas donner le maximum. Je me battais avec des moyens réduits. L'autre raison c'est que le MSB est mon club formateur, j'ai grandi ici. Je suis un peu redevable.
Vous avez dû consentir des sacrifices financiers ?
Ce n'est pas vraiment le souci ! C'est normal de revoir les conditions financières dans la mesure où mes performances ces derniers mois étaient en deçà de ce qu'elles auraient dû être. Je veux montrer au club que je peux revenir, que je peux, je le répète, donner une autre image que celle de l'année dernière, montrer mon vrai visage.
On tourne la page Göttingen ?
J'espère que c'est vraiment du passé parce ce que ce fut galère pour moi. J'ai même pensé à un moment arrêter le basket. Je ne voyais pas le bout du tunnel. J'avais du mal à marcher. Je me disais je suis encore jeune, je ne vais pas détruire ma santé et préserver mon intégrité physique. Heureusement, ça s'arrange !
Concrètement quand allons-nous vous revoir sur un terrain en compétition ?
Je recommence donc l'entraînement collectif ce lundi avec le groupe pro. Je vais jouer un ou deux matches avec... les espoirs car pour l'instant physiquement je suis trop juste. Je suis « carbo » (sic) au bout de dix minutes de footing. Je ne suis pas encore prêt ! Je pense réintégrer le groupe pour le match contre Donetsk en Euroligue.
Recueilli par Alain MOIRE - Ouest France