A un partout, chacune des deux équipes doit remporter encore deux matchs pour atteindre la finale. C’est la seule certitude avant d’aborder la suite de la série. Après le match 2, Vincent Collet va procéder aux ajustements qui s’imposent et Eric Bartecheky va s’y préparer. Et puis, dans chaque match de playoffs, il y a toujours un joueur inattendu qui sort du bois. La météo annonce des orages mardi. Il devrait donc faire très chaud mardi à Antarès surtout si les supporters sarthois sont aussi bouillants que lors de la belle face à l’ASVEL.

80-71 pour le MSB au match 2
Après un court round d’observation (12-12, 5ème), les Strasbourgeois tentaient une petite échappée (12-17, 4ème). En réaction, les Sarthois inversaient la tendance à la faveur d’un 7-0 pour prendre les commandes (19-17,). Puis, ils les rendaient aux Alsaciens en fin de 1er quart-temps (19-21). Après qu’ils aient recollé au score, Romeo Travis remettait les siens devant (24-23, 15ème). Défendant le plomb et surfant sur une coquette adresse (61,9% à cet instant), les Manceaux assénaient un 12-2 et faisaient le trou (36-25, 19ème), les Strasbourgeois arrêtant la série juste avant la mi-temps (36-27). Au retour des vestiaires, les hommes d’Eric Bartecheky maintenaient ceux de Vincent Collet à bonne distance (42-32, 23ème). Quand ceux-ci se rapprochaient (44-39, 25ème), ils les repoussaient (58-46, 30ème) avant de compter 10 points d’avance à 10 minutes du terme (58-48). Les Sarthois maintenaient l’écart (64-54, 33ème). Ils pliaient bien (67-61, 36ème) mais ils se redressaient (76-65, 39ème) avant de vaincre (80-71).

76-66 pour la SIG au match 1
Après un 4-0 initial, les Sarthois comptaient 7 points d’avance (11-4, 4ème) avant d’en compter 5 à la fin du 1er acte (20-15). Poursuivant sur leur lancée, ils en avaient encore 6 (29-23, 16ème) avant d’encaisser un vilain 7-0 (29-30, 17ème). Un triple de Justin Cobbs plaçait le MSB une dernière fois devant (32-30, 18ème), les Strasbourgeois virant en tête à la mi-temps (34-38). Dès le retour des vestiaires, les Alsaciens frappaient un grand coup en assénant un 9-0 (34-47, 23ème). Nullement secoués, les Manceaux se reprenaient un moment (46-52, 28ème) avant d’encaisser un 8-0 les reléguant à 14 longueurs à 10 minutes du terme (46-60). Les Sarthois se lançaient alors dans un vain rallye auquel les Strasbourgeois résistaient (66-76).

Le contexte
Le MSB a terminé la saison régulière à la 3ème place avec 21 victoires et 13 défaites alors qu’avec 24 succès pour 10 revers, la SIG s'est classée 2ème.
Après avoir perdu les 3 derniers matchs de la saison régulière au Portel (79-86), face à Strasbourg (70-80) puis à Cholet (80-81), les Manceaux ont entamé la série quarts de finale par une défaite à Antarès (68-81) avant de s’imposer à l’Astroballe (72-67) puis à la maison (79-68).
Après avoir remporté leurs 5 derniers matchs de la saison régulière, les Alsaciens se sont défaits de Nanterre en quarts de finale, s’imposant tant au Rhénus Sport (83-56) que dans les Hauts-de-Seine (77-70).
Justin Cobbs (18,4 points, 3,6 rebonds et 5,0 passes), D.J. Stephens (10,8 points et 6,2 rebonds) et Chris Lofton (10,4 points) sont en mode playoffs tout comme les Strasbourgeois Dee Bost (14,8 points, 4,0 rebonds et 3,8 passes), David Logan (12,8 points) et Miro Bilan (12,5 points et 8,5 rebonds).
En saison régulière, les Sarthois affichaient un bilan de 13 victoires et 4 défaites à domicile alors que celui des Strasbourgeois était légèrement positif à l'extérieur (9-8).
En attaque, la SIG (2ème avec 83,8 points marqués) est sensiblement plus efficace que le MSB (9ème, 80,4). Cette situation découle du pourcentage d’adresse aux tirs plus élevé du côté alsacien (50,9% contre 47,7% pour le MSB).
La défense mancelle est la moins perméable de l’élite (74,7 points encaissés) alors que celle de la SIG en est la 4ème (76,6). Les Manceaux sont ceux qui perturbent le plus l’adresse de leurs adversaires (43,2%) ce qui explique, en partie, leur 2ème position aux rebonds (37,2 prises).

Le coach de la SIG
Vincent Collet entraîne la SIG avec un certain bonheur depuis son arrivée en Alsace en mai 2011. Parallèlement aux destinées de l'Equipe de France qu'il a conduite sur le toit de l'Europe en 2013, le Normand a mené Strasbourg à la 2ème place de la saison régulière en 2013 (18-12) et 2016 (25-9) et même à la 1ère en 2014 (20-10) et en 2015 (30-4), une 4ème sanctionnant l’exercice 2016-2017 (23-11). Les Strasbourgeois ont surtout été finalistes à la fin de chaque exercice (battus par Nanterre en 2013 puis par Limoges en 2014 et 2015, Lyon-Villeurbanne en 2016 et Chalon-sur-Saône en 2017). Vincent Collet est une figure emblématique du MSB. Joueur du SCM entre 1981 et 1985, il a été champion de France en 1982 et est revenu une première fois dans la Sarthe de 1990 à 1994. C'est ensuite en tant qu'assistant d'Alain Weisz pendant deux exercices qu'il a commencé sa carrière d'entraîneur en 1998 avant d'être nommé coach du MSB en 2000. Il a gagné la Coupe de France en 2004 puis la Semaine des As en 2006 avant de devenir champion de France en juin de la même année. Parti en 2008 pour l'ASVEL, il y a remporté le titre de champion en 2009 et la Semaine des As en 2010. Avec Coach Collet aux manettes, la SIG a fait le doublé Leaders Cup et Coupe de France en 2015, remportant encore celle-ci en avril dernier aux dépens de Boulazac (82-62).

Les joueurs de base de la SIG
Deux combos se partage la mène alsacienne. Détenteur d’un passeport bulgare, Dee Bost (1,88 m, 28 ans) a conduit Monaco à la 1ère place de la saison régulière passée. Après avoir débuté le présent exercice en Lituanie (Zalgiris Kaunas), il est arrivé en Alsace une semaine avant Noël. Avec une adresse meilleure (46,7% contre 37,7%), il est encore plus rentable qu’avec l’ASM (11,1 points, 3,1 rebonds et 5,8 passes).
International bosnien, Zack Wright (1,88 m, 33 ans) était déjà partenaire de Dee Bost l’an dernier en Principauté. Servi par une adresse dont il n’avait jamais fait preuve (56,3%), il a la confiance de Vincent Collet qui vient de le réintégrer dans son cinq de départ (7,8 points, 4,4 rebonds et 5,0 passes).
Engagé avant la Leaders Cup pour pallier à l’absence de Pape Sy, le shooteur Levi Randolph (1,96 m, 25 ans) est efficace en sortie de banc (10,6 points à 52,6% de réussite aux tirs dont 42,9% à 3-points, 2,5 rebonds et 1,1 passe pour une évaluation de 10,5 en 21 minutes).
Ayant repris timidement à Antarès, Pape Sy (1,98 m, 30 ans) est en délicatesse cette saison (4,4 points, 1,5 rebond et 0,7 passe). Attention quand même car celui qui a porté la tunique du MSB de 2012 à 2014 a repris des couleurs après avoir été réintégré dans le cinq de départ depuis 3 matchs. Ainsi, il a planté 9 points tant face à Dijon qu’à Nanterre.
Après une phase aller où il n’a pas fini un seul match à moins de 10 points, l’Américain au passeport polonais, David Logan (1,85 m, 36 ans) est moins flamboyant sur la phase retour. Il n’en a pas moins enquillé 30 points à Villeurbanne le 15 avril et 15 face à Antibes et au Mans (14,8 points, 1,9 rebond et 2,3 passes).
Dans sa 5ème saison sous les couleurs strasbourgeoises, Jérémy Leloup (2,02 m, 31 ans) réalise son moins bon exercice depuis qu’il est parti du MSB, son club formateur, en 2009 (5,2 points, 2,0 rebonds et 1,4 passe).
Meilleur Français à l’évaluation (18,0), Louis Labeyrie (2,08 m, 26 ans) est également le 2ème marqueur national (13,0 points) et le 3ème rebondeur de Jeep Elite, toutes nationalités confondues (7,5 prises). En fusion lors du All-Star Game, il y a compilé 35 points, 11 rebonds et 7 passes pour une évaluation de 50. Pétant le feu en décembre, il a fini 4 matchs à 20 points ou plus.
Damien Inglis (2,04 m, 23 ans) a trouvé en Alsace l’occasion de se relancer. Sa mobilité y fait des ravages au poste 4 mais il peut aussi sévir au poste 3 si Vincent Collet veut jouer grand et physique. Décisif en 1/8 de finale de la Ligue des Champions, le Guyanais a été nommé dans le Cinq idéal de ce tour de la compétition. Parfois à la peine sur la scène nationale, il n’a atteint la barre des 10 points qu’à 4 reprises avec une pointe à 13 unités face à Nanterre (6,1 points, 2,7 rebonds et 1,5 passe).
Sans club depuis son départ de Levallois fin 2007, le vétéran Florent Piétrus (2,04 m, 37 ans) a été engagé début février pour densifier la raquette alsacienne. « Sa dureté défensive et son expérience du haut niveau vont bonifier notre équipe » avait déclaré Vincent Collet (3,2 points, 1,5 rebond et 0,9 passe).
Arrivé fin octobre en Alsace, le pivot croate Miro Bilan (2,13 m, 28 ans) s’est adapté progressivement aux spécificités du championnat de France. Nommé par BeBasket, MVP de la 21ème journée (21 points, 13 rebonds et 5 passes pour une évaluation de 34), il a encore pris feu récemment à Pau en totalisant 23 points, son record de la saison (13,1 points, 6,1 rebonds et 2,1 passes).
Dans sa deuxième année professionnelle, Darion Atkins (2,03, 25 ans) est plutôt un ailier fort qui peut s’écarter et tirer à 3-points par séquences même si le jeu musclé ne le dérange pas. Après une entame de saison consistante, il a souffert de l’arrivée de Miro Bilan même si il a encore grimpé à 21 points face à Dijon pour la 34ème journée (9,9 points, 4,9 rebonds et 1,3 passe).

Les arbitres de la rencontre
Eddie Viator, Jean-Charles Collin et Mathieu Hosselet

78-76 pour le MSB au Rhénus Sport
Le MSB se déplaçait à Strasbourg le 18 novembre au titre de la 10ème journée. Pris à la gorge d’entrée de jeu (0-6, 3ème), les Manceaux étaient même relégués à 12 longueurs, avantage maximal de la SIG (9-21, 9ème). Piqués au vif, ils inversaient la tendance et s’emparaient des commandes au terme d’un 15-2 bien senti (24-23, 13ème). Ils poussaient jusqu’à compter 5 points d’avance à la mi-temps (38-33). Au retour des vestiaires, les Sarthois poursuivaient leur effort (44-35, 22ème) sans le relâcher, si bien qu’ils s’octroyaient un avantage maximal de 12 points (66-54, 33ème). Les Alsaciens se révoltaient alors pour grignoter leur retard (70-63, 35ème). Ils se faisaient encore plus pressants (73-69, 39ème). Pourtant, les Manceaux résistaient tant bien que mal à leurs assauts et l’emportaient de 2 unités (78-76).
Pour le MSB, Justin Cobbs totalisait 21 points alors que Youss Fall en ajoutait 16 et D.J. Stephens 14. Côté strasbourgeois, les contributions de David Logan (17 points) et Michael Dixon (16) étaient insuffisantes même si Darion Atkins produisait un double-double (10 points et 10 rebonds).

80-70 pour la SIG à Antarès
Le MSB recevait Strasbourg le 12 mai au titre de la 33ème journée. Distancés dans le 1er quart-temps (18-25), les Manceaux accusaient encore un retard de 3 points à la pause (34-37). Ils subissaient alors la loi des Alsaciens dans le 3ème acte (46-58) avant d’avoir une timide réaction dans le dernier (80-90).
Le trio sarthois composé de Mykal Riley (16 points), Romeo Travis (14) et Justin Cobbs (19) était trop esseulé alors que Louis Labeyrie (17), David Logan (15), Miro Bilan (12), Darion Atkins (11) et Damien Inglis (10) formaient un quintet victorieux.

Le planning des demi-finales
Jeudi 31
2 Strasbourg – 3 MSB 76-66
Vendredi 1er juin
1 Monaco – 4 Limoges 88-71

Samedi 2 juin
2 Strasbourg – 3 MSB 71-80
Dimanche 3 juin
1 Monaco – 4 Limoges 78-71

Mardi 5
20h45 : 3 MSB – 2 Strasbourg
Mercredi 6
20h45 : 4 Limoges – 1 Monaco

Jeudi 7
20h45 : 3 MSB – 2 Strasbourg
Vendredi 8
20h45 : 4 Limoges – 1 Monaco (match 4 si nécessaire)

Samedi 9
18h30 : 2 Strasbourg – 3 MSB (match 5 si nécessaire)
Dimanche 10
18h30 : 1 Monaco – 4 Limoges (match 5 si nécessaire)

Tous les matchs sont diffusés en direct sur SFR Sports 2.

Les résultats des quarts de finale
Mardi 22 mai
3 MSB – 6 Lyon-Villeurbanne 68-81
2 Strasbourg – 7 Nanterre 83-56
Mercredi 23 mai
1 Monaco – 8 Pau-Lacq-Orthez 99-97
4 Limoges – 5 Dijon 79-75

Vendredi 25 mai 
6 Lyon-Villeurbanne – 3 MSB 67-72
7 Nanterre – 2 Strasbourg 70-77
Samedi 26 mai 
8 Pau-Lacq-Orthez – 1 Monaco 73-98
5 Dijon – 4 Limoges 64-81

Dimanche 27
3 MSB – 6 Lyon-Villeurbanne 79-68

21ème participation aux playoffs pour le MSB
Depuis 1997, le MSB a figuré dans le tableau des playoffs 20 fois consécutives (record LNB) avant de manquer l’édition 2017. Il a connu 9 éliminations au stade des quarts de finale et 7 autres en demi-finales. Par 3 fois, le club manceau a atteint la finale avec le titre à la clé en 2006 (face à Nancy) avant de s’incliner en 2010 contre Cholet puis face à Chalon en 2012.

Le MSB en playoffs
2016 : Eliminé en demi-finales par Strasbourg
2015 : Eliminé en demi-finales par Strasbourg
2014 : Eliminé en quarts de finale par Dijon
2013 : Eliminé en quarts de finale par Lyon-Villeurbanne
2012 : Battu en finale par Chalon-sur-Saône (76-95)
2011 : Eliminé en quarts de finale par Cholet
2010 : Battu en finale par Cholet (65-81)
2009 : Eliminé en demi-finales par Orléans
2008 : Eliminé en demi-finales par Roanne
2007 : Eliminé en quarts de finale par Chalon-sur-Saône
2006 : Champion de France, vainqueur en finale de Nancy (93-88)
2005 : Eliminé en quarts de finale par Nancy
2004 : Eliminé en demi-finales par Gravelines-Dunkerque
2003 : Eliminé en demi-finales par Lyon-Villeurbanne
2002 : Eliminé en quarts de finale par Lyon-Villeurbanne, futur champion
2001 : Eliminé en demi-finales par Pau-Orthez, futur champion
2000 : Eliminé en quarts de finale par Limoges, futur champion
1999 : Eliminé en demi-finales par Lyon-Villeurbanne
1998 : Eliminé en quarts de finale par Pau-Orthez, futur champion
1997 : Eliminé en quarts de finale par le PSG Racing, futur champion

13ème participation aux playoffs pour Strasbourg
Champion de France en 2005, le club alsacien a échoué en finale en 2013 (1-3 contre Nanterre), 2014 (0-3 contre Limoges), 2015 (1-3 contre Limoges), 2016 (2-3 contre Lyon-Villeurbanne) et 2017 (2-3 contre Chalon-sur-Saône). Auparavant, Strasbourg a connu 3 éliminations au stade des quarts de finale (2004, 2007 et 2009) et 3 en demi-finales (2000, 2001 et 2006).

MSB – SIG en playoffs
Avant cette saison, Le Mans et Strasbourg se sont affrontés à 2 reprises en playoffs. En 2015, les hommes d'Erman Kunter ont subi la loi de ceux de Vincent Collet en 3 matchs que ce soit au Rhénus Sport (69-78 puis 79-86) ou à Antarès (72-85). Bis repetita en 2016 avec 2 défaites en Alsace (64-85 et 77-80) avant une 3ème en Sarthe (80-87). D'autre part, en mai 1994, Strasbourg (Pro B) avait défié le MSB (Pro A) dans un barrage Pro A/Pro B. Les Manceaux (Pro A) s'étaient inclinés face aux Alsaciens à la Rotonde (89-91) avant de chuter de nouveau en Alsace (70-81). Le club sarthois aurait donc dû descendre mais avait été maintenu en raison de la disparition de Sceaux.

Les oppositions au Mans :
Depuis 1994, le MSB a accueilli la SIG pour 28 matchs dont 18 se sont soldés par une victoire mancelle et 10 par une défaite. En 1994, les Sarthois avaient été surpris en barrages par les Strasbourgeois, pourtant en Pro B. En saison régulière, le bilan est en faveur des Manceaux qui se sont imposés à 16 reprises alors qu’ils se sont inclinés 7 fois. En 2015 et 2016, les joueurs d’Erman Kunter sont tombés dans le 3ème match des 1/2 finales, se faisant ainsi balayer chaque fois (0-3). Par contre, les Sarthois se sont imposés en phase régulière de la Coupe Korac 2000-2001 et en 1/2 finale de la Coupe de France 2009 qu’ils allaient remporter 3 semaines plus tard.

Après avoir entamé la partie sur un 5-0, les Manceaux faisaient le trou petit à petit pour compter jusqu’à 15 points d’avance (25-10, 9ème). Vexés, les Alsaciens réduisaient l’écart en fin de 1er quart-temps (25-14). Poursuivant sur leur lancée, ils revenaient à 8 longueurs (27-19, 13ème). Le combat montait en intensité sans trop perturber les Sarthois qui se gonflaient un matelas de 12 unités avant la mi-temps (40-28). Au retour des vestiaires, ils soufflaient plus fort (51-33, 23ème). Sans précipitation, les Alsaciens remontaient (58-48, 29ème) mais ils étaient encore 12 points derrière les Manceaux à 10 minutes du terme (62-50). Restant concentrés, ceux-ci donnaient de l’ampleur à la différence au bout des 40 minutes (80-60). Par conséquent, ils mènent 2-1 dans la série demi-finale avec 1 match à suivre à Antarès jeudi à 20 heures 45.



VS

80

points

60

26/53

tirs

24/67

3/10

3 points

4/25

23/43

2 points

20/42

25/28

lancers-francs

8/11

39

rebonds (off/déf)

31

21

passes décisives

16

107

évaluation

62





Après avoir entamé la partie sur un 5-0, les Manceaux faisaient le trou petit à petit pour compter jusqu’à 15 points d’avance (25-10, 9ème). Vexés, les Alsaciens réduisaient l’écart en fin de 1er quart-temps (25-14). Poursuivant sur leur lancée, ils revenaient à 8 longueurs (27-19, 13ème). Le combat montait en intensité sans trop perturber les Sarthois qui se gonflaient un matelas de 12 unités avant la mi-temps (40-28). Au retour des vestiaires, ils soufflaient plus fort (51-33, 23ème). Sans précipitation, les Alsaciens remontaient (58-48, 29ème) mais ils étaient encore 12 points derrière les Manceaux à 10 minutes du terme (62-50). Restant concentrés, ceux-ci donnaient de l’ampleur à la différence au bout des 40 minutes (80-60). Par conséquent, ils mènent 2-1 dans la série demi-finale avec 1 match à suivre à Antarès jeudi à 20 heures 45.

Les Cinq de départ :
MSB : Justin Cobbs, Chris Lofton, Mykal Riley, Romeo Travis et Youss Fall
Strasbourg : Zack Wright, David Logan, Pape Sy, Darion Atkins et Mario Bilan

Le Film du match :
1er quart-temps : 25-14
 (25-14).

2ème quart-temps : 15-14
 (40-28).

3ème quart-temps : 22-22
 (62-50).

4ème quart-temps : 18-10
 (80-60).

L’Homme du match :
Comme au Rhénus lors du match 2, Romeo Travis a plané sur Antarès en étant à la fois le meilleur marqueur de la partie (20 points à 7/12 aux tirs et un parfait 6/6 aux lancers-francs) et le meilleur rebondeur (11 prises dont 3 offensives). Ayant également délivré 3 passes et volé 1 ballon, il a établi l’évaluation la plus élevée de tous les acteurs (31), et cela en 35 minutes.
 
Le Chiffre du match :
25. Les Manceaux ont marqué 25 de leurs 80 poinrs sur la ligne de réparation. Forte de la densité de son effectif (11 joueurs entre 9 et 29 minutes), la SIG a mis de la rugosité dans sa défense au point d’être sanctionnée à 25 reprises. Avec 29 lancers-francs à tirer, les Sarthois n’ont guère tremblé (89,3%). Ils ont ainsi mis à mal la tactique des Alsaciens, ceux-ci se contentant d’un 8/11 dans le même exercice.

Le MansLe Mans 5d Min Pts Tot % T3 T2 LF F Fpr Rbds Int Bp Co Pd Eval
 J. COBBS 1 36 11 4/10 40 0/1 4/9 3/3 1 4 0 1 4 0 9 11
 A. EITO 21 9 2/5 40 1/3 1/2 4/4 4 3 3 1 3 0 1 8
 Y. FALL 1 17 7 2/3 66.7 0/0 2/3 3/5 2 4 5 0 2 3 0 10
 C. LOFTON 1 17 6 1/5 20 1/2 0/3 3/3 3 1 2 0 1 1 3 7
 Y. MORIN 13 6 1/1 100 0/0 1/1 4/5 2 4 2 1 0 0 2 10
 M. NZITA 1 0 0/1 0 0/0 0/1 0/0 1 0 0 0 0 0 0 -1
 M. RILEY 1 27 7 3/6 50 1/3 2/3 0/0 0 1 3 3 3 0 2 9
 D. STEPHENS 22 6 3/5 60 0/1 3/4 0/0 1 0 6 0 1 0 0 9
 R. TRAVIS 1 35 20 7/12 58.3 0/0 7/12 6/6 2 6 11 1 0 1 3 31
 W. YEGUETE 10 8 3/5 60 0/0 3/5 2/2 1 2 3 0 0 0 1 10
 J. ZERO 1 0 0/0 - 0/0 0/0 0/0 0 0 0 0 0 0 0 0
EQUIPE 200 0 0/0 - 0/0 0/0 0/0 0 0 4 0 1 0 0 3
TOTAL 5 200 80 26/53 49.1 3/10 23/43 25/28 17 25 39 7 15 5 21 107


StrasbourgStrasbourg 5d Min Pts Tot % T3 T2 LF F Fpr Rbds Int Bp Co Pd Eval
 D. ATKINS 1 15 4 2/5 40 0/1 2/4 0/0 4 0 3 0 0 1 0 5
 L. BEYHURST 9 2 0/1 0 0/1 0/0 2/2 1 2 0 1 1 0 1 2
 M. BILAN 1 23 6 3/7 42.9 0/0 3/7 0/0 2 1 4 0 2 0 2 6
 D. BOST 23 7 3/11 27.3 1/7 2/4 0/0 2 1 0 5 4 0 3 3
 D. INGLIS 29 18 8/15 53.3 1/2 7/13 1/1 3 3 10 0 1 0 1 21
 J. LELOUP 23 10 2/4 50 1/3 1/1 5/5 3 4 1 1 0 0 3 13
 D. LOGAN 1 23 5 2/9 22.2 1/5 1/4 0/0 3 3 1 2 1 0 0 0
 F. PIETRUS 10 2 1/2 50 0/1 1/1 0/0 2 2 0 0 0 0 0 1
 L. RANDOLPH 15 0 0/4 0 0/3 0/1 0/0 0 0 1 0 1 0 0 -4
 P. SY 1 9 0 0/1 0 0/0 0/1 0/0 2 0 0 0 1 0 0 -2
 Z. WRIGHT 1 21 6 3/8 37.5 0/2 3/6 0/3 3 1 8 2 0 0 6 14
EQUIPE 200 0 0/0 - 0/0 0/0 0/0 0 0 3 0 0 0 0 3
TOTAL 5 200 60 24/67 35.8 4/25 20/42 8/11 25 17 31 11 11 1 16 62

Eric Bartecheky
On a fait une très bonne entame avec une salle fantastique. Sur l’ensemble du match, l’engagement de chaque joueur a été total défensivement ce qui se traduit par 60 points de Strasbourg à la fin.
La stratégie a bien été respectée. On espère qu’on aura la même salle jeudi et la capacité à se battre autant. Ce sera un autre match, l’équipe a bien réagi après la première défaite contre l’ASVEL et a été capable de confirmer. Cela nous permet de nous surpasser et de trouver des ressources.
Ma préoccupation c’est notre match de jeudi. Il faut s’attendre à une réaction de Strasbourg. Le plus dur reste à faire. On n’a pas envie de retourner à Strasbourg. Il ne faut pas croire que l’équipe est dans une situation confortable, surtout pas. Il faut au contraire voir comment on peut améliorer les choses.
Le groupe a compris qu’il fallait faire des sacrifices et mettre de la dureté défensivement. Notre premier match à Strasbourg était plus permissif, après, avec plus de dureté, on a eu la victoire.
Romeo Travis a un investissement partout dans les aides, aux rebonds, il marque encore 20 points ce soir, il est sur un niveau de jeu impressionnant. A nous d’être capables de reproduire ce même engagement jeudi.

Romeo Travis
On a fait beaucoup de fautes, le basket ball n’est jamais parfait. Mais on a fait une bonne défense et avec le public enthousiaste dès le début, on a reçu de l’énergie, cela nous a aidés.
On a bien commencé la rencontre, on voulait pousser plutôt que de subir. Je sais que j’ai eu un problème avec un arbitre ce qui m’a sanctionné pendant les playoffs, et je suis désolé d’avoir mis mon équipe dans cette situation mais maintenant c’est du passé et je suis content de l’équipe. On a des gars qui peuvent jouer à plusieurs postes et on a bien tenu des joueurs comme Dee Bost et Miro Bilan.
Le prochain match ne sera pas facile, ils peuvent nous agresser car au bout il y a une place en finale. La défense, c’est la clé, ce qu’on n’avait pas fait au premier match.

Vincent Collet
Je ne sais pas si on a la capacité à élever notre niveau de jeu. Je ne sais pas si certains joueurs ont la capacité de jouer des demi-finales de playoffs.
La défense du Mans est bonne et comme on n’a pas de joueurs avec de l’agressivité balle en main, notre pourcentage descend. Des joueurs sont en dessous de leur niveau. Depuis samedi, on défend moins bien, on fait des erreurs sur les pick, on pense beaucoup à l’attaque. On n’essaie pas de chercher ceux qui peuvent nous aider, il n’y a pas d’explications rationnelles. On ne s’entraide pas, chacun veut chercher sa solution. Il faudrait être plus patient et travailleur. La volonté d’en découdre et de se battre leur appartient. On sait que à 2 à 1 à l’extérieur, c’est jouable, on l’a vu par le passé. L’important c’est de venir avec un autre état d’esprit jeudi.
Sur certaines séquences de ce soir, c’est préoccupant. On est dans des initiatives individuelles, ça ne marche pas. On est dans l’impatience comme si on avait le couteau sous la gorge. On a jamais déplacé Youssoupha Fall de l’axe médian, c’est du suicide.

Damien Inglis
C’est une défaite, il n’y a pas le temps de pleurer, il faut vite relever la tête pour ne pas finir la saison. Le Mans a bien joué, ils ont bien défendu. Mais on a déjà eu ce genre de situation, il faudra montrer nos tripes et du caractère. Ce soir, on n’a pas eu d’adresse et on a manqué de patience sur nos systèmes, on ne peut que regretter.


 

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